D

Dans le contexte de GAIA-X, domaine est synonyme d’une branche / d’un secteur et désigne les utilisateurs (entreprises, organisations, associations, infrastructures de recherche, etc.) pouvant être affectés à un domaine thématique commun.

E

L’écosystème numérique est le réseau de développeurs, fournisseurs et utilisateurs de produits et services numériques en relation avec de la transparence, un vaste accès et un échange vital. Il représente ainsi une base décisive pour la croissance européenne, les innovations techniques et de nouveaux modèles commerciaux.

Des effets lock-in surviennent entre les clients et fournisseurs de services cloud si le passage à un fournisseur alternatif de solution ou service est rendu compliqué voire impossible en raison des coûts et des barrières de changement occasionnés. Les barrières de changement peuvent être de nature technico-fonctionnelle (en fonction des caractéristiques spécifiques de certains fournisseurs), découler de conditions contractuelles (p. ex. modèles de licences et coûts initiaux) mais aussi provenir d’un degré de personnalisation élevé spécifique au client, d’effets d’habitude ou du volume de données impressionnant à migrer.

Les exemples d’utilisation (les Use Cases) proviennent de différents domaines et illustrent le besoin et la valeur ajoutée d’une infrastructure de données européenne souveraine. La composition a des caractères exemplaires et couvre actuellement les domaines « Industrie 4.0 / PME », « Santé », « Finances », « Secteur public » et « Smart living ». Les exemples doivent démontrer les potentiels de l’infrastructure de données à l’aide d’échantillons d’utilisation pouvant s’avérer fondamentalement pertinents, également dans d’autres domaines. Le projet est ouvert à d’autres exemples d’utilisation. Il est tout à fait possible de compléter avec d’autres domaines.

I

L’informatique en nuage est l’offre, l’utilisation et le décompte dynamiquement adaptés au besoin de prestations informatiques par le biais d’un réseau. L’envergure des prestations proposées dans le cadre de l’informatique en nuage englobe l’éventail complet de la technique informatique et inclut notamment l’infrastructure (p. ex. puissance de calcul, espace de stockage). Les services de cloud chargés sur les terminaux du client uniquement en cas de besoin pour la suite du traitement permettent de réduire les coûts d’investissement, de mise à disposition, d’exploitation et de décompte de ces services chez celui-ci. L’offre et le recours à des services de cloud ont à cet effet exclusivement lieu par des interfaces et protocoles techniques.

La périphérie est un principe d’architecture de données décentralisé. Avec l’informatique en périphérie, les données ne sont pas traitées uniquement dans un nuage mais partout dans le monde où elles sont produites, c’est-à-dire à proximité des processus de production, également avec des technologies cloud. Cela s’avère crucial pour des applications en temps réel pour lesquelles le temps de réaction (latences) se joue en quelques millisecondes, un traitement dans le cloud étant ainsi temporellement impossible. Un traitement ultérieur consécutif dans le cloud est garanti par cette approche et devrait s’avérer possible.

L’infrastructure de données est une infrastructure technique interconnectée de composants et services permettant l’accès aux données et à leur stockage, leur échange et leur utilisation en vertu de règles définies.

L’International Data Spaces Association propose une architecture de référence portée par plus de 100 partenaires qui permet un écosystème pour l’échange souverain de données avec des droits d’utilisation clairement définis et qui décrit ainsi une composante de l’infrastructure de données ouverte interconnectée désirée par le « Projet GAIA-X ». L’architecture de référence de l’International Data Spaces Association définit une infrastructure technique et un ensemble de règles sémantiques pour l’échange et l’utilisation de données dans l’écosystème. Techniquement, un composant logiciel, l'IDS Connector, empêche ou permet les liaisons de données et les analyses entre les différents membres d'un écosystème. Des services cloud existants ou nouveaux peuvent ainsi être intégrés dans une économie numérique interopérable tout en garantissant la souveraineté des données.

S

La souveraineté numérique, conformément à la définition du groupe de réflexion « Souveraineté numérique dans une économie interconnectée » du Digital-Gipfel, est « la possibilité d’autodétermination indépendante de l’État et d’organisations » en ce qui concerne « l’utilisation et l’aménagement de systèmes numériques, de données qui y sont produites et des processus ainsi représentés ». Avec notre projet, nous abordons surtout l’aspect contenu dans cette définition de la souveraineté par les données, c’est-à-dire « le contrôle complet par des données stockées et traitées ainsi que la décision indépendante de savoir qui peut y accéder ».