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Le nouveau rapport de l’OCDE sur l’Allemagne salue la gestion de crise du gouvernement fédéral et réclame l’accélération de la transformation numérique
Introduction
Présentation de l’étude économique de l’OCDE sur l’Allemagne par la secrétaire d’État parlementaire Elisabeth Winkelmeier Becker et le secrétaire général de l’OCDE Ángel Gurría
Le secrétaire général de l’OCDE Ángel Gurría a remis aujourd’hui la nouvelle étude économique de l’OCDE pour l’Allemagne à la secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie Elisabeth Winkelmeier-Becker. Ce rapport atteste d’une politique réussie de la Fédération et des Länder, par comparaison internationale, en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19 et contre ses conséquences sociales et économiques. L’OCDE met en avant la haute performance du système allemand de santé et salue la mise à disposition réussie de capacités supplémentaires en réaction à l’apparition de la pandémie. Les mesures de politique économique pour la protection des entreprises et de l’emploi sont évaluées positivement, de même que le plan de relance et de résolution de la crise. Afin de soutenir la reprise, il est recommandé de réduire graduellement l’aide de politique fiscale, de favoriser l’inclusion sur le marché du travail et de lever les obstacles à l’investissement dans les infrastructures.
Cette année, l’étude de l’OCDE traite prioritairement la question de la transformation numérique en Allemagne. Elle loue d’un côté les progrès, notamment en matière de numérisation de la production industrielle (Industrie 4.0) ou de création d’une infrastructure de données souveraine à l’échelle européenne (GAIA-X), tout en aboutissant d’un autre côté à la conclusion que les technologies numériques doivent être déployées plus fortement et plus rapidement sur le plan économique. Une utilisation systématique de modèles économiques numériques et fondés sur des données recèle des potentiels de croissance considérables. Il faut pour cela éliminer les obstacles à la diffusion des technologies, soutenir notamment, de façon ciblée, les petites, moyennes et jeunes entreprises et poursuivre le développement des capacités numériques des travailleurs. L’OCDE reconnaît, par comparaison internationale, des déficits en matière d’investissements privés dans les biens d’équipement basés sur la connaissance et l’utilisation des processus et services informatiques les plus modernes. La transformation numérique de l’administration publique (E-Government) progresse également trop lentement selon elle.
D’autres recommandations concernent la formation numérique. L’OCDE voit notamment sur ce point une nécessité d’améliorer les compétences des élèves en mathématiques et de transmettre davantage de connaissances de fond dans le cadre de la formation professionnelle en alternance. Des offres adaptées de formation continue devront encourager les enseignants à utiliser de plus en plus les techniques numériques dans leurs cours.
Le ministre fédéral de l’Économie Peter Altmaier a salué ce nouveau rapport de l’OCDE, certifiant le bon travail du gouvernement fédéral. Ce dernier, selon M. Altmaier, prendra en compte l’avis des experts dans l’évolution de sa politique économique. Le ministre a précisé que certaines recommandations avaient déjà été mises en œuvre. Ainsi, l’aménagement de réseaux performants à haut débit et mobiles a pu progresser grâce à des conditions favorables à l’investissement et à des mesures d’aide efficaces de la Fédération. Le ministre déclare à ce sujet : « La numérisation et l’innovation sont le fondement d’une économie allemande parée pour l’avenir. Du côté du ministère fédéral de l’Économie, nous soutenons donc activement les créations d’entreprises innovantes et les nouveaux modèles commerciaux numériques. »
C’est également de transformation numérique qu’il s’est agi aujourd’hui lors de la conférence annuelle du « Forum mondial sur la productivité » de l’OCDE. Des représentants de haut rang des milieux scientifique et politique ont débattu des défis actuels que rencontre la politique en matière de concurrence et d’industrie dans le contexte de la transformation numérique et de la crise du coronavirus. Les questions des incidences de la numérisation croissante sur la concentration du marché et de l’importance des grandes plateformes numériques ainsi que de la façon de relever les défis du numérique par la politique industrielle sont au centre des discussions. La manifestation virtuelle a été inaugurée par la secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie Elisabeth Winkelmeier-Becker et par le secrétaire général de l’OCDE Ángel Gurría, et recueillera les contributions d’économistes renommés tels que Philippe Aghion, Cristina Caffara, Jean Pisani-Ferry, Jason Furman, Monika Schnitzer, entre autres.