Bundesregierung verabschiedet Nationale Wasserstoffstrategie und beruft Nationalen Wasserstoffrat

© BMWi/Andreas Mertens

Le Conseil des ministres a adopté aujourd'hui la stratégie nationale de l'hydrogène. L'hydrogène est décisif pour la décarbonisation de secteurs clés en Allemagne tels que la sidérurgie et la chimie, mais aussi pour les transports. Les technologies de l'hydrogène peuvent aussi devenir un domaine d'activités central pour les industries exportatrices allemandes.

Pour bien mettre en œuvre et développer la stratégie, une structure de gouvernance flexible et axée sur les résultats est mise en place. Cette gouvernance se base sur la création d'un Conseil national de l'hydrogène, dont les membres ont été nommés aujourd'hui par le Conseil des ministres.

Peter Altmaier, ministre fédéral de l'Économie et de l'Énergie, a déclaré : « Avec la stratégie de l'hydrogène, nous posons les jalons pour que l'Allemagne devienne le numéro un mondial des technologies de l'hydrogène. Nous entrons dans l'ère de l'hydrogène et des technologies nécessaires pour ce vecteur d'énergie. Nous devons exploiter le potentiel que cela représente pour la création de valeur, les emplois et la protection du climat. L'hydrogène va en effet devenir une matière première clé pour une transition énergétique réussie. En tant que vecteur d'énergie de l'avenir en Allemagne et dans le monde entier, il va contribuer grandement à atteindre les objectifs en matière de lutte contre le changement climatique. Dans ce cadre, l'Allemagne veut devenir le fer de lance de cette technologie comme nous l'avons fait il y a 20 ans avec la promotion des énergies renouvelables. »

La ministre fédéral de l'Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire, Svenja Schulze, s'est exprimée à ce propos : « La stratégie nationale de l'hydrogène va nous permettre de faire un double bond en avant, que ce soit pour la protection du climat ou pour la reprise durable de notre économie après la crise du coronavirus. L'hydrogène vert nous permet de promouvoir la protection du climat dans des domaines pour lesquels nous n'avions jusqu'ici pas de solution écologique, par exemple dans le secteur de la sidérurgie ou de l'aéronautique. Cela fonctionne car la stratégie est surtout axée sur la promotion de « l'hydrogène vert ». Je me suis beaucoup engagée pour ce sujet puisque l'hydrogène provenant uniquement des énergies renouvelables est le seul qui soit bon pour l'environnement sur le long terme. Il est d'ailleurs évident que celui qui mise sur l'hydrogène doit aussi miser sur l'énergie éolienne. Pour produire de l'hydrogène vert, nous avons besoin de plus d'électricité verte. C'est la raison pour laquelle il convient de développer les énergies renouvelables de manière adaptée, et c'est ce que nous allons faire. L'hydrogène vert permet d'associer la protection du climat à une industrie durable et ainsi de créer des emplois viables pour l'avenir et qui résistent aux crises. »

Le ministre fédéral des Transports et des Infrastructures numériques, Andreas Scheuer, s'est exprimé à ce propos : « Nous avons aussi besoin de l'hydrogène pour le secteur des transports ! Avec notre stratégie de l'hydrogène, nous fournissons un cadre clair à nos entreprises et leur permettons de mieux planifier les investissements. Mon ministère travaille depuis plus d'une décennie sur les technologies de l'hydrogène et a investi plus de 700 millions d'euros dans la recherche et le développement en particulier. Nous avons maintenant besoin de projets économiquement viables sur le marché. L'hydrogène doit devenir une solution concrète pour tous. C'est exactement l'objectif de la stratégie, qui prend en compte toute la chaîne de création de valeur : la technologie, la production, le stockage, l'infrastructure et l'utilisation dans des véhicules. Avec les projets HyLand, nous développons déjà dans certaines régions les technologies de l'hydrogène, de la production à l'utilisation sur place. Lors de la prochaine étape, nous devons changer d'échelle pour développer l'hydrogène dans toute l'Allemagne. De plus, nous allons soutenir et développer un centre pour l'utilisation et les technologies de l'hydrogène pour l'industrie de la sous-traitance ainsi qu'une production de piles à combustible en Allemagne. Cela offre une perspective d'avenir pour l'industrie automobile allemande et assure un grand nombre d'emplois. »

Anja Karliczek, ministre fédérale de l'Éducation et de la Recherche, a affirmé : « Pour un pays d'innovation, il est aussi important de formuler des objectifs ambitieux pour une industrie de l'hydrogène compétitive à l'échelle internationale. C'est exactement ce que nous avons réussi à faire avec la stratégie nationale de l'hydrogène. Les négociations ont pris du temps mais ont été concluantes. L'hydrogène vert est le vecteur d'énergie de l'avenir. Nous voulons être un des pionniers mondiaux de cette technologie d'avenir. Plus nous nous engageons rapidement et fortement, plus nous pourrons faire en sorte que le développement d'une industrie de l'hydrogène soit un nouveau moteur pour la création d'emplois en Allemagne. L'adoption de cette stratégie marque le lancement de la mise en œuvre, qui est tout aussi ambitieuse. Si nous voulons atteindre notre objectif de neutralité climatique d'ici 2050, nous avons besoin d'un approvisionnement en énergie durable reposant sur les énergies renouvelables. Nous allons continuer d'intensifier la promotion de la recherche et de l'innovation en matière d'hydrogène vert, de la production à son utilisation en passant par le stockage, le transport et la distribution de l'hydrogène. Nous mettrons à disposition 310 millions d'euros supplémentaires à cette fin d'ici 2023. Cela va permettre à l'Allemagne de priser avec succès le titre du numéro un de l'hydrogène vert. »

Le ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller : « Le changement climatique est depuis longtemps déjà une question existentielle pour l'humanité. Avec la stratégie de l'hydrogène, nous faisons un énorme pas en avant pour des carburants neutres en émissions de CO2 et ainsi pour une transition énergétique à l'échelle mondiale. L'hydrogène « vert » et ses produits dérivés tels que le méthanol peuvent devenir le pétrole propre de demain. Les pays en Afrique du Nord en particulier sont des sites de production adaptés puisque le soleil brille presque en continu dans ces pays. Avec le Maroc, nous développons maintenant le premier site industriel de production d'«hydrogène vert » en Afrique. Nous créons ainsi des emplois sur place pour un grand nombre de jeunes, nous renforçons l'Allemagne en tant que pays pionnier en matière de technologies et contribuons à atteindre efficacement les objectifs internationaux en matière de lutte contre le changement climatique. »

La stratégie peut être consultée ici (PDF, 1 MB) (en allemand).