Conteneur illustrant le thème des exportations d'armements.

© istockphoto.com/Teun van den Dries

En 2019, des autorisations individuelles d'un montant total de 8,015 milliards d'euros ont été délivrées pour l'exportation de biens d'armement. 55,9 % de ces autorisations ont été délivrées pour des livraisons dans des pays de l'UE/OTAN et des pays équivalents à ceux de l'OTAN ayant un partenariat en matière de sécurité particulièrement étroit avec l'Allemagne. La loyauté envers l'OTAN et l'Union européenne est un principe clé pour l'Allemagne. Le nombre élevé d'autorisations d'exportation délivrées pour les pays de l'UE/OTAN et les pays équivalents à ceux de l'OTAN est dû à l'augmentation des dépenses militaires de ces pays.

Concernant les pays tiers, des autorisations d'un montant de 3,53 milliards d'euros ont été octroyées. Cette somme correspond à peu près à la moyenne annuelle des cinq dernières années pour les pays tiers. Parmi les 2 881 autorisations d'exportation de biens d'armement pour des pays tiers au total, seulement 43 autorisations ont concerné des exportations d'armes de guerre.

La valeur totale des autorisations délivrées pour les armes de petit calibre et les pièces d'armes de petit calibre s'élevait en 2019 à 69,49 millions d'euros. Les pays de l'UE/OTAN et les pays équivalents à ceux de l'OTAN représentaient 99,4 % du montant total de ces autorisations. Les livraisons d'armes de petit calibre ont donc été presque uniquement autorisées pour les pays de l'UE et de l'OTAN.

En général, la valeur totale des autorisations pour une période sous revue seule ne représente pas un indicateur fiable pour l'orientation de la politique de contrôle des exportations. Pour évaluer cette dernière, il est nécessaire de tenir compte des décisions d'autorisation individuelles concernant le pays destinataire respectif, de la nature du bien d'armement et de l'utilisation prévue de ce bien ainsi que d'avoir en tête que les grosses commandes entraînent régulièrement de grandes fluctuations des valeurs d'autorisations. En 2019, un grand projet d'achat de la Hongrie, partenaire au sein de l'Union européenne, a ainsi représenté près d'un quart de la valeur totale des autorisations individuelles pour la période sous revue.

Le terme de biens d'armement ne comprend pas uniquement les armes classiques telles que les fusils ou les chars. Les véhicules blindés pour la protection des personnes et les ambassades, les machines de déminage, les émetteurs-récepteurs, les équipements de protection NRBC, les appareils radar et camions de camouflage sont par exemple aussi des biens d'armement.

Vous pouvez consulter le rapport en cliquant ici (PDF, 7 MB) (en allemand).