Auftaktveranstaltung des Norddeutschen Reallabors mit Förderbescheid-Übergabe

© BMWi/Andreas Mertens

Aujourd'hui a eu lieu la manifestation de lancement virtuelle du laboratoire vivant du Nord de l'Allemagne, à laquelle le ministre fédéral de l'Économie Peter Altmaier ainsi que des représentants des länder fédéraux Hambourg, Schleswig-Holstein et Mecklembourg-Poméranie ont pris part. Ce laboratoire vivant est l'un des plus grands laboratoires vivants de la transition énergétique soutenu par le ministère fédéral de l'Économie. Les laboratoires vivants visent à accélérer l'application pratique des innovations issues de la recherche.

Le ministre fédéral Peter Altmaier a déclaré à ce propos : « L'hydrogène est une source énergétique respectueuse de l'environnement et joue donc un rôle central dans la réussite de la transition énergétique. 52 millions d'euros sont mis à disposition de ce laboratoire vivant. L'objectif consiste à relier de manière cohérente l'industrie, les transports et l'approvisionnement en chaleur autour de l'hydrogène vert et d'économiser ainsi de grandes quantités de dioxyde de carbone. C'est ainsi que nous protégeons le climat et renforçons l'économie. »

Les laboratoires vivants de la transition énergétique sont un instrument de soutien dans le cadre du 7e programme de recherche sur l'énergie du gouvernement fédéral. De cette manière, le ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie soutient des entreprises et instituts de recherche qui élaborent des solutions concrètes pour la transition énergétique. Au sein des laboratoires vivants, les experts testent des technologies énergétiques innovantes dans les conditions actuelles du marché et à l'échelle industrielle. Cela accélère le passage du développement technologique à la pénétration sur le marché.

Dans le laboratoire vivant du Nord de l'Allemagne, les partenaires du projet participants font des recherches sur la manière de pouvoir développer globalement le système énergétique sur place. Répartis sur quatre axes géographiques à Hambourg, Schleswig-Holstein et Mecklembourg-Poméranie, ils développent des concepts pour un couplage sectoriel intégré axés sur l'hydrogène et élaborent des solutions de quartiers efficaces en énergie dans le secteur de la chaleur. Participent à ce projet collectif des partenaires issus de l'économie, de la science et de la politique qui représentent l'ensemble de la chaîne de valeur énergétique allant de la production à la consommation énergétique en passant par le transport et le stockage. Le ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie promeut le laboratoire vivant du Nord de l'Allemagne pendant une période de cinq ans à hauteur de plus de 52 millions d'euros.

L'axe clé de ce projet sera l'hydrogène « vert », c'est -à-dire l'hydrogène produit au moyen des énergies renouvelables par électrolyse de l'eau. Dans l'industrie, cet hydrogène peut par exemple remplacer le gaz naturel et éviter les émissions de dioxyde de carbone dues à la combustion du gaz naturel. L'hydrogène peut également devenir le combustible de l'avenir dans les ménages privés. Le passage du réseau de distribution du gaz à l'hydrogène doit être examiné dans le cadre du laboratoire vivant du Nord de l'Allemagne. Afin de promouvoir la transition énergétique dans le secteur de la chaleur, les partenaires du projet souhaitent également exploiter la chaleur résiduelle d'une installation industrielle ainsi que d'une installation d'incinération des déchets pour l'injecter dans une conduite de chauffage à distance existante. Grâce à toutes ces mesures, plus de 500 000 tonnes d'émissions de dioxyde de carbone pourraient être économisées par an.

Le laboratoire vivant du Nord de l'Allemagne repose sur le projet NEW 4.0 (Transition énergétique du Nord de l'Allemagne 4.0) et ses démonstrations, infrastructure et compétence systémique. NEW 4.0 était l'une des cinq régions pilotes du programme de soutien du BMWi désormais achevé SINTEG (Vitrine de l'énergie intelligente - Agenda numérique pour la transition énergétique).

Vous trouverez des informations complémentaires sur le site www.energiesystem-forschung.de.