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Nous voulons devenir le numéro un mondial des technologies de l'hydrogène » -
Les ministères fédéraux de l'Économie et de l'Énergie et des Transports et des Infrastructures numériques donnent le coup d'envoi à 62 grands projets d'hydrogène
Le ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie (BMWi) et le ministère fédéral des Transports et des Infrastructures numériques (BMVI) ont sélectionné aujourd'hui 62 grands projets d'hydrogène qui doivent bénéficier, dans le cadre d'un Projet important d'intérêt européen commun (PIIEC) consacré à l'hydrogène, d'un soutien de l'État fédéral. Ils contribuent ainsi à la mise en œuvre d'une mesure importante de la stratégie nationale de l'hydrogène.
Le ministre fédéral Peter Altmaier a déclaré à ce propos : « Nous voulons devenir le numéro un mondial des technologies de l'hydrogène. Afin d'y parvenir, nous unissons nos forces en Europe et mobilisons des investissements massifs dans la technologie d'avenir de l'hydrogène à travers le premier projet européen commun consacré à l'hydrogène. Cette approche garantit la croissance et le maintien d'emplois tant en Allemagne qu'en Europe. Nous allouons aujourd'hui 8 milliards d'euros de fonds fédéraux et régionaux aux 62 projets allemands sélectionnés qui représentent l'ensemble de la chaîne de valeur - de la production d'hydrogène à l'application industrielle en passant par le transport. Il s'agit là d'une étape importante vers la neutralité carbone de notre économie. Les industries sidérurgique et chimique sont essentielles dans ce contexte, étant donné que les projets d'hydrogène permettent d'économiser chaque année plusieurs millions de tonnes de Co2 dans ces deux filières.
Le ministre fédéral des Transports et des Infrastructures numériques Andreas Scheuer a déclaré : « Nous faisons de l'Allemagne un pays de l'hydrogène. Nous repensons la mobilité et la plaçons dans un contexte européen et global qui va du système énergétique jusqu'à l'infrastructure des bornes de recharge en passant par les technologies de propulsion. Actuellement, les transports dépendent à plus de 95 % des énergies fossiles. Nous avons donc besoin d'une mobilité qui mise sur les énergies renouvelables. L'hydrogène vert et les piles à combustibles complètent de manière excellente et dans tous les modes de transport les véhicules à batteries. Une chose est sûre : nous devons et nous SOUHAITONS promouvoir de toutes nos forces la transition vers une mobilité respectueuse du climat. Notre approche doit être ouverte à toutes les technologies confondues afin d'offrir des solutions à émissions zéro à tous les domaines de la mobilité. C'est la raison pour laquelle nous soutenons la technologie des piles à combustibles ainsi que les fabricants d'automobiles et de composants pour rester à la hauteur des avancées technologiques internationales. Aujourd'hui, nous faisons un pas de géant vers la mobilité respectueuse du climat. »
Informations supplémentaires sur les 62 programmes d'hydrogène :
Les 8 milliards d'euros se composent de fonds fédéraux et régionaux. Quelque 4,4 milliards d'euros sont alloués par le ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie ; jusqu'à 1,4 milliard d'euros sont alloués par le ministère fédéral des Transports et des Infrastructures numériques. Les länder fédéraux débloquent le montant restant. Des investissements d'un total de 33 milliards d'euros doivent être engagés, dont plus de 20 milliards d'euros par des investisseurs privés. Les 62 grands projets d'hydrogène ont été sélectionnés sur 230 propositions de projets déposées et représentent l'ensemble de la chaîne de valeur du marché de l'hydrogène.
50 propositions de projet ont été choisies dans le domaine de compétence du BMWi. Ces projets concernent entre autres des installations de production représentant dans l'ensemble une capacité d'électrolyse de plus de 2 GW pour la production d'hydrogène vert. Cela correspond à 40 % de l'objectif de 5 GW d'ici 2030 fixé dans la stratégie nationale de l'hydrogène. Par ailleurs, nous pensons, dès le début, également à l'infrastructure et souhaitons promouvoir les conduites d'hydrogène d'une longueur d'environ 1 700 km. Une grande part d'émissions peut être économisée dans l'industrie sidérurgique à forte émission de CO2. Tous les producteurs d'aciers actifs en Allemagne, soit ArcelorMittal, Stahl Holding Saar, Salzgitter Stahl et Thyssenkrupp Steel, ont déposé des projets d'investissement. Une série de projets innovants dans l'industrie chimique proposés p. ex. par BASF à Ludwigshafen montrent un potentiel de réduction énorme : l'hydrogène est produit de manière neutre en CO2 et utilisé pour la production d'ammoniac ou de carburants synthétiques destinés au transport routier ou aérien.
Le ministère fédéral des Transports et des Infrastructures numériques promeut 12 projets dans le domaine de la mobilité. Ceux-ci concernent le développement et la production de systèmes et de véhicules à piles à combustibles, du véhicule particulier aux véhicules de services urbains en passant par les poids lourds. Par ailleurs, il est prévu de soutenir la mise en place d'une infrastructure de bornes d'hydrogène mise en réseau à l'échelle fédérale et de manière transfrontalière. Dans le cadre d'un projet coopératif à Hambourg, les secteurs de l'aéronautique et de l'industrie maritimes sont également pris en considération : des véhicules à piles à combustibles destinés à la logistique portuaire aux véhicules à hydrogène destinés à l'intralogistique chez Airbus en passant par les pousseurs à l'hydrogène utilisés dans le port d'Hambourg. Dans ces laboratoires vivants sur place, la technologie des piles à combustibles est développée et appliquée dans la pratique.
Le soutien des projets allemands s'inscrit dans le projet important d'intérêt économique commun (PIIEC consacré à l'hydrogène) qui est réalisé conjointement avec jusqu'à 22 pays partenaires européens. Les différents projets nationaux seront mis en réseau de sorte que tous les pays puissent bénéficier les uns des autres et pour qu'une économie européenne de l'hydrogène commune puisse voir le jour. En décembre 2020, le ministre fédéral Peter Altmaier avait donné le feu vert à cette initiative dans le cadre de la présidence allemande du Conseil de l'Union européenne. La Commission européenne doit approuver les projets en vertu des règles européennes en matière des aides d'État d'ici au cours de l'année. À cette fin, le BMWi et le BMVI coopèrent de manière étroite et dans un climat de confiance avec la Commission européenne. Vous trouverez un aperçu des projets et leur localisation en Allemagne en cliquant ici.