La stratégie adoptée aujourd’hui en conseil des ministres est le premier plan de grande envergure jamais mis en place en faveur des start-ups par un gouvernement fédéral. Elle a pour but de renforcer les écosystèmes de start-ups en Allemagne et en Europe. La décision du conseil des ministres donne le coup d’envoi à la mise en œuvre des mesures, réparties en dix champs d’action.

  1. Mesures en faveur du financement des start-ups ;
  2. Aide au recrutement de talents, rendre la participation du personnel au capital plus attrayante ;
  3. Instaurer un état d’esprit favorable à la création d’entreprise. Simplification et numérisation des formalités ;
  4. Soutien aux femmes créatrices de start-ups et à la diversité parmi les créateurs ;
  5. Favoriser l’essaimage à partir du monde de la recherche ;
  6. Amélioration des conditions applicables aux start-ups orientées vers l’intérêt général ;
  7. Mobilisation des compétences pour la participation aux marchés publics ;
  8. Amélioration de l’accès aux données ;
  9. Soutien aux laboratoires vivants, accès facilité pour les start-ups ;
  10. Rôle central des start-ups.

Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat : « Il est important de poursuivre avec détermination, surtout lorsque les temps sont difficiles comme cela est le cas actuellement, la réalisation des projets dont dépendent notre avenir et notre économie. La Stratégie start-ups du gouvernement fédéral constitue un signal majeur à cet égard. Les start-ups sont des entreprises jeunes et innovantes, qui veulent se développer. Elles font éclore des idées nouvelles et sont l’un des moteurs de l’innovation. Elles nous mettent sur la voie du futur. Donner aux start-ups allemandes et européennes de meilleures conditions de travail, c’est renforcer notre attractivité économique. »

Christian Lindner, ministre fédéral des Finances : « Mon souhait est de faire de l’Allemagne une république de créateurs d’entreprises. Tel est le but de cette nouvelle Stratégie en faveur des start-ups. Il n’y a pas de pénurie de capitaux privés pour l’innovation. Mais ce qui manque bien souvent, ce sont les conditions qui permettront la réussite des investissements dans les start-ups. En tant que ministre fédéral des Finances, je veux améliorer ces conditions de financement. Nous allons, dans ce but, présenter prochainement une loi de financement des entreprises d’avenir, qui facilitera l’accès des start-ups au marché des capitaux et aux fonds propres. Nous allons de surcroît favoriser la participation du personnel au capital, pour en faire une véritable pépinière de propriétaires. Nous allons réduire la bureaucratie, seul moyen pour que les créateurs de start-ups puissent se concentrer sur ce qu’ils savent le mieux faire : réaliser leurs idées. »

La Stratégie start-ups est l’aboutissement d'un processus participatif de grande ampleur. Des ateliers, ainsi qu’une consultation en ligne, ont permis à un grand nombre d’acteurs impliqués de faire partager leurs points de vue et leur expertise. Ces contributions ont été prises en compte par le gouvernement dans l’élaboration de la stratégie.

De nombreuses mesures sont en préparation et pourront être mises en œuvre dans des délais relativement courts. La réalisation de la Stratégie s’accompagnera d’un suivi. Le gouvernement rendra compte une fois par an de son avancement. Il procédera en outre, à intervalles réguliers, à une réflexion sur l’opportunité et, le cas échéant, sur la manière de poursuivre son développement. Le gouvernement continuera de mener le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes.

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