Le ministre fédéral Robert Habeck a salué l'annonce d'une baisse temporaire de la taxe sur la valeur ajoutée sur le gaz. « Cela a toujours été clair : nous ne voulons pas que les gens soient en plus assujettis à la TVA sur les taxes sur le gaz. Puisqu’une exonération fiscale directe n’est pas possible en vertu du droit européen, une réduction temporaire de la TVA sur le gaz est logique. Afin que cela soit simple, le taux d'imposition déjà existant de sept pour cent est judicieux, de telle sorte qu'il n'y ait pas de charge supplémentaire et que les consommateurs bénéficient rapidement de la baisse de la TVA. Cela compense aussi d'autres coûts engendrés par des prélèvements plus élevés. »

Le ministre a expliqué clairement : « J'attends des entreprises qu'elles répercutent exactement cette baisse sur les consommateurs. »

Le ministre a poursuivi : « La baisse de la TVA sur le gaz n'est qu'une étape qui permet d'éviter des charges supplémentaires. Une chose est claire : il y aura un troisième paquet d'allègements afin de réduire la grande pression que subissent de nombreuses personnes et entreprises. Cette pression est d'autant plus forte que le revenu perçu est faible. C'est pourquoi il est tant important d'apporter un soutien précis. La question d'équité se pose dans une nouvelle dimension dans cette crise et elle nécessite une réponse claire. » Le ministre a souligné : « Il y a aussi une partie des entreprises qui subissent énormément les conséquences de la crise énergétique, notamment les petites et moyennes entreprises. Il est important de soutenir précisément ces entreprises. C'est pourquoi nous allons prolonger les programmes d'aides et les recalibrer de manière exacte en fonction de la situation. »