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Le gouvernement fédéral crée la base pour l'utilisation durable de la biomasse issue de la sylviculture, de l'agriculture et de la gestion des déchets. À cette fin, le ministère fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat, le ministère fédéral de l'Agriculture et le ministère fédéral de l'Environnement présentent aujourd'hui des points clés en vue d'assurer une production et une utilisation durables de la biomasse en Allemagne axées sur les objectifs climatiques, environnementaux et de biodiversité. Le potentiel de biomasse disponible de manière durable, la sauvegarde des écosystèmes naturels et le principe du « food-first » (primauté de la sécurité alimentaire) en constituent le cadre d'action. La stratégie doit être élaborée avec des représentants issus des tissus politique, économique, scientifique et de la société sur la base de ces points-clés et adoptée l'année prochaine. Le gouvernement fédéral met ainsi en œuvre un autre objectif fixé dans le contrat de coalition. La stratégie est axée sur des perspectives pour l'utilisation de la biomasse à moyen et à long terme. Les questions ayant trait au rôle que peut jouer la biomasse à court terme dans le contexte de la sécurité d'approvisionnement énergétique ne sont pas au centre de la stratégie.
Le ministre fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat Robert Habeck a déclaré à ce sujet : « La biomasse, soit par exemple le bois, les plantes énergétiques ou les déchets organiques, est une ressource intérieure très demandée. Même si cette ressource est d'origine naturelle et renouvelable, son utilisation n'est toutefois pas automatiquement respectueuse du climat et de l'environnement. Et sa disponibilité est limitée. Nous avons donc besoin de règles régissant la gestion durable de la biomasse. La stratégie pour la biomasse en constitue le cadre. Elle doit assurer que la biomasse n'est utilisée, à l'avenir, que dans des quantités disponibles durablement, à des fins de protection du climat et de transformation de notre économie vers la neutralité climatique. Nous créons ainsi des conditions fiables à long terme pour des investissements, également dans les zones rurales, et ce toujours dans l'optique de la sauvegarde de nos bases de vie naturelles. Par ailleurs, notre stratégie est un exemple dans l'UE qui montre comment atteindre conjointement les objectifs européens en matière de protection du climat et de l'environnement. »
Le ministre fédéral de l'Agriculture Cem Özdemir a déclaré à ce propos : « En ces temps marqués par l'agression russe contre l'Ukraine, qui viole le droit international, et ses conséquences pour la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale et la concurrence grandissante de matières premières rares, il est plus important que jamais d'utiliser nos ressources naturelles de manière responsable et clairvoyante. La production céréalière et d'oléagineux dans les champs, l'élevage et l'exploitation des herbages, le bois issu de la sylviculture, voici des domaines de production clés de l'utilisation de la biomasse et un pilier central pour notre agriculture, notre sylviculture et nos zones rurales. Dans l'optique de la nécessité de faire des efforts supplémentaires afin d'assurer la sécurité alimentaire et énergétique et de protéger le climat et la biodiversité, la stratégie nationale pour la biomasse est un instrument important pour l'exploitation ciblée et avantageuse de la biomasse produite de manière durable et pour sauvegarder son potentiel. Il convient de procéder à une évaluation soigneuse du recours futur et durable aux potentiels de la biomasse, qui sont limités, afin de relever ces défis. Des principes directeurs politiques clairs et des instruments politiques concrets doivent soutenir cette évaluation. »
La ministre fédérale de l'Environnement Steffi Lemke a déclaré de son côté : « La crise climatique et la crise de la biodiversité sont les deux côtés d'une même médaille et ne peuvent être surmontées que par une approche commune. Nous ne devons pas mettre en opposition ces deux crises. La stratégie nationale pour la biomasse a donc pour objectif d'identifier la quantité de biomasse produite de manière durable et de l'utiliser au sein des limites écologiques. Il convient d'identifier soigneusement les champs d'utilisation de la ressource rare qu'est la biomasse afin de contribuer de manière quantifiable et durable à la protection du climat et de la biodiversité. Nous avons besoin d'une utilisation en cascade efficace : les substances de qualité doivent être utilisées de manière durable. Le bois, par exemple, doit servir à la fabrication de matériaux de construction ou de meubles. En même temps, la protection d'écosystèmes qui stockent naturellement du CO2 peut apporter une contribution quantifiable à la protection du climat et au maintien de la biodiversité. Il peut donc s'avérer judicieux de ne pas extraire du bois d'une forêt. »
En Allemagne, la biomasse issue de l'agriculture et de la sylviculture est utilisée dans de nombreux domaines et contribue donc à atteindre les objectifs climatiques de l'Allemagne. Le lisier pour la production de biogaz et donc d'énergie finale ou le bois destiné au secteur de la construction en sont des exemples. La demande de biomasse va augmenter à l'avenir. Toutefois, le potentiel disponible durablement est limité à l'échelle mondiale. Il est d'autant plus important de convenir de principes directeurs stratégiques pour la production et l'utilisation durables de la biomasse afin de créer plus d'incitations et de règles en faveur de l'utilisation durable de la biomasse. Le principe directeur principal est l'utilisation en cascade et l'utilisation multiple de la biomasse. Il convient donc de donner la priorité à l'utilisation matérielle de la biomasse qui permet de séquestrer le carbone le plus longtemps possible et de n'envisager l'utilisation énergétique qu'à la fin de la cascade. Dans ce processus, il convient de recourir toujours à l'option de décarbonisation la plus efficace.
Par ailleurs, la stratégie doit parer à la pression d'utilisation exercée sur des sites naturels protégés, par exemple, ainsi qu'à la concurrence de surfaces pour la production alimentaire, par exemple. Dans ce sens, la stratégie nationale pour la biomasse fait aussi partie de la transformation agro-écologique. La stratégie doit également contribuer à renforcer la protection du climat par les écosystèmes naturels tels que les forêts et les marais tel qu'il est prévu dans l'amendement de la loi fédérale sur la protection du climat.