Wachstumskurve mit Kugelschreiber symbolisiert die wirtschaftliche Lage.

© iStock.com/blackred

  • Les indicateurs conjoncturels actuels montrent une reprise nette de la création de valeur au premier trimestre de 2023 : suite à la pénurie de matériaux qui continue de diminuer, à la baisse notable des prix énergétiques ainsi qu’aux bonnes conditions météorologiques, la production dans le secteur de la construction et dans l’industrie a nettement tendance à augmenter.
  • Dans l’ensemble, le PIB devrait avoir légèrement augmenté par rapport au trimestre précédent. Une « récession technique » a ainsi pu être évitée. Pour l’ensemble de l’année également, les prévisions actuelles du Conseil des experts et le Groupe d’analyse et de prévision économiques laissent présager une légère hausse du PIB.
  • Au premier trimestre, la conjoncture industrielle était sur la voie de la reprise. Tant la production dans le secteur secondaire que les entrées de commandes dans l’industrie ont fortement augmenté en janvier et en février. Les perspectives commerciales se sont éclaircies et un nombre plus bas d’entreprises font rapport de difficultés d’approvisionnement en matériaux.
  • Les chiffres d'affaires du commerce de détail (à l'exception des véhicules automobiles) ont reculé de nouveau en février, après avoir fortement diminué en décembre malgré les ventes de Noël et être restés environ constants en janvier. Le moral des consommateurs devrait poursuivre sa reprise dans les mois à venir, mais les pertes de pouvoir d’achat dus à l’inflation continuent de les freiner.
  • En mars, le taux de l'inflation a baissé pour se situer à +7,4 %. Un effet de base a surtout été déterminant. Entre-temps, ce sont les denrées alimentaires qui font augmenter le plus les prix, non seulement car elles pèsent lourd sur le portefeuille des consommateurs, mais aussi car leur renchérissement est désormais plus élevé que celui des sources énergétiques.
  • En mars, le marché du travail est resté clairement stable. Cependant, le redémarrage du printemps habituel a été relativement faible. En mars, le nombre de demandeurs d’emploi enregistrés a augmenté en données corrigées des variations saisonnières, mais le nombre de personnes actives a également fortement progressé. La demande de main-d'oeuvre reste à un niveau élevé.

UN BON DÉBUT D’ANNÉE CONJONCTUREL EN 2023

Au premier trimestre de 2023, la situation conjoncturelle de départ s’est révélée être meilleure que ce qui avait supposé au début de l’année : l’hiver doux et les hauts niveaux de remplissage des réservoirs de gaz ont contribué à une quantité de gaz disponible suffisante en Allemagne et en Europe, ce qui se reflète également dans la chute notable des prix énergétiques. Les prix internationaux du gaz sont au même niveau qu’avant l’invasion russe en Ukraine. Il semblerait donc que le pic de la hausse des prix à la consommation ait été surmonté. Suite à la normalisation du côté des difficultés concernant la pénurie de matériaux et dans les chaînes d’approvisionnement ainsi qu’à la reprise mondiale modérée, la production industrielle s’est dernièrement nettement redressée. Il en est de même pour la production dans les branches à grande intensité énergétique qui avait fortement chuté au deuxième semestre de 2022 suite à la hausse des prix de l’électricité et du gaz. Sa tendance est de nouveau à la hausse dernièrement. Le secteur de la construction a pu profiter des conditions météorologiques plutôt douces cet hiver et achever les commandes passées.

Les indicateurs provisoires et conjoncturels les plus récents laissent ainsi présager une légère hausse du PIB au premier trimestre. Ceci est également confirmé par les prévisions de printemps du Conseil d'experts pour l'appréciation de l'évolution économique générale ainsi que par les grands instituts de recherche économique dans le cadre de leur prévisions économiques. Ils tablent sur une légère croissance du PIB au début de l’année. Une « récession technique » sur deux trimestres négatifs consécutifs semble ainsi détournée et les prévisions actuelles laissent aussi présager une légère hausse du PIB en 2023 par rapport à l’année précédente.

Néanmoins, il existe des tensions et risques notables pour l’évolution conjoncturelle, notamment l’évolution actuellement encore très faible des dépenses de consommation des ménages, la détérioration des conditions cadres dans l’industrie de la construction, les problèmes récents rencontrés dans différents instituts financiers et surtout les incertitudes géopolitiques liées à la guerre en Ukraine.

L'ÉCONOMIE MONDIALE SE REDRESSE LENTEMENT

Le commerce mondial (-0,1 %) et la production industrielle mondiale (0,0 %) ont stagné au mois de janvier. Cependant, une tendance haussière est visible après les mois précédents faibles. Les entrées de commandes en provenance de l’étranger enregistraient une nette tendance à la hausse en janvier (+4,9 %) et en février (+4,2 %). Dans ses prévisions actuelles du 11 avril, le FMI table sur une croissance de l’économie mondiale de 2,8 % en 2023. Ce faisant, les grandes économies développées connaissent une croissance plus lente (+1,3 %) que les pays en développement et émergents dont la performance économique devrait augmenter en moyenne de 3,9 %. Notamment la Chine (+5,2 %) et l’Inde (5,9 %) devraient dégager de nettes impulsions de croissance en faveur de l’économie mondiale cette année.

FORTE REPRISE DES IMPORTATIONS ET DES EXPORTATIONS

En février, la valeur des exportations et des importations a fortement augmenté. Les exportations ont progressé de 3,1 % en termes nominaux et par rapport au mois précédent. Les importations, quant à elles, ont même augmenté de 4,9 %. Cette évolution est surprenante, dans la mesure où les indicateurs actuels tels que la manutention de conteneurs dans les ports d’Europe du Nord (indice Nordrange) ainsi que les données de positionnement et de profondeur des navires (indicateur commercial de Kiel) avaient suggéré un affaiblissement des échanges commerciaux extérieurs en février.

L’évolution actuelle des prix témoigne de la détente du côté des prix des matières premières et des prix énergétiques mondiaux ainsi que de la baisse persistante des difficultés dans les chaînes d’approvisionnement. En février, les prix à l’exportation ont légèrement baissé de 0,3 % par rapport au mois précédent. En revanche, les prix à l’importation ont sensiblement diminué de 2,4 % En termes réels, la hausse des importations et des exportations en février devrait donc être encore plus forte qu’en termes nominaux. Étant donné que les prix à l’importation ont chuté plus fortement que les prix à l’exportation, les termes de l’échange de l’économie allemande se sont de nouveau légèrement améliorés.

Les perspectives des échanges extérieurs se sont quelque peu éclaircies. L'indice S&P Global est passé à 53,4 points en mars. Depuis deux mois, il est donc supérieur au seuil de croissance des 50 points et cette progression est avant tout liée au secteur tertiaire. En mars, les attentes en matière d’exportations de l’institut ifo ont pu légèrement augmenter. Elles s’élèvent désormais à +4,0 points. Avant le début de la guerre en Ukraine, l’indice s’élevait cependant encore à environ 15 points. En suivant la tendance des derniers mois, la pénurie de matériaux continue de diminuer dans l’industrie. Dans le sondage mensuel de mars de l’institut ifo, il n’y avait plus que 41,6 % des entreprises qui ont indiqué être affectées par des pénuries de produits intermédiaires. Le mois précédent, encore 45,4 % des entreprises étaient affectées.

Un an après l’invasion russe en Ukraine, on observe aussi dans les données du commerce extérieur allemand à quel point l’imbrication des économies allemande et russe se dissout progressivement. En février 2023, les exportations vers la Russie étaient de 60,5 % au-dessous du niveau de l’année précédente, en raison en particulier des nombreuses sanctions imposées sur le transport de marchandises. Pendant la même période, les importations en provenance de Russie diminuaient même de 91,0 %. Ce dernier chiffre rend visibles les efforts soutenus entrepris afin de devenir indépendants en matière de politique énergétiques.

UNE CONJONCTURE INDUSTRIELLE SOLIDE AU PREMIER TRIMESTRE

Au premier trimestre, tant la production que les entrées de commandes étaient sur la voie de la reprise. Selon les informations de l'Office fédéral de la Statistique, la production dans le secteur secondaire a de nouveau nettement augmenté en février par rapport au mois précédent (+2,0 %). La production industrielle a augmenté de 2,4 % et la production dans le secteur de la construction a progressé de 1,5 %. Le secteur de l’énergie et de l’approvisionnement en eau a enregistré une baisse (- 1,1 %).

Dans les différentes branches économiques respectives, la production du secteur important des véhicules et des composants automobiles notamment a augmenté (+7,6 %). En revanche, le domaine de la construction mécanique d’une taille similaire a stagné (-0,2 %). Dans les secteurs d'activité économique à forte consommation énergétique, une évolution à la hausse a été enregistrée presque partout : la production de produits chimiques a de nouveau fortement augmenté (+3,2 %), tout comme celle de la cokéfaction et du raffinage de pétrole (+6,7 %). Le secteur de la métallurgie et du travail des métaux a augmenté sa production de 1,7 %, tandis que celle du papier et du carton a stagné (+0,1 %). Seule la production de verre a enregistré une baisse de 0,8 %.

En février, les entrées de commandes ont également fortement augmenté de 4,8 % par rapport au mois précédent. Il s'agit de la troisième augmentation consécutive et de la plus grande depuis juin 2021. Hors grandes commandes, une hausse de 1,2 % a été enregistrée. Dans l'ensemble toutefois, les commandes étaient de 5,7 % en dessous de leur niveau du même mois de l'année précédente. La demande intérieure a nettement augmenté par rapport au mois précédent (+5,6 %). Les commandes en provenance de la zone euro ont également surmonté le recul enregistré au début de l'année (+8,9 %). Pendant ce temps, les commandes en provenance des pays hors zone euro n'ont progressé que faiblement (+1,4 %) après avoir enregistré une forte hausse en janvier.

Les nouvelles hausses de la production et des commandes dans le secteur secondaire en février laisse présager une conjoncture industrielle solide au premier trimestre. Selon les sondages, les perspectives commerciales des entreprises ont continué de s’améliorer récemment. À cela s’ajoute l’évolution favorable des commandes ainsi que la diminution progressive des difficultés d’approvisionnement. Le fait que la production ait également fortement augmenté dans les branches industrielles à forte consommation énergétique montre que la crise énergétique semble avoir dépassé son point culminant. Dans l'ensemble, après la faiblesse du dernier trimestre de 2022, une reprise conjoncturelle se dessine à l'horizon pour le début de 2023.

LES PERTES DE POUVOIR D’ACHAT CONTINUENT DE PESER SUR LA CONSOMMATION PRIVÉE

En février, les chiffres d’affaires dans le commerce de détail à l’exception des véhicules ont diminué de 0,4 % après des ventes de Noël faibles en décembre (-1,6 %) et une légère hausse en janvier (+0,2 %). Par rapport à février 2022, le commerce de détail a enregistré une chute (réelle) de son chiffre d’affaires de 7,0 %, ce qui reflète en grande partie les hausses des prix élevées. Le chiffre d’affaires était également plus faible (-0,5 %) que le niveau précédant la pandémie de coronavirus en février 2020.

En février, le commerce des denrées alimentaires a enregistré une légère hausse du chiffre d'affaires réelle de 0,3 % par rapport au mois précédent (-7,4 % par rapport au mois de l'année précédente). Le commerce de détail de produits non-alimentaires a quant à lui baissé de 0,3 % (-6,8 % par rapport au mois de l’année précédente). En février, les ventes par correspondance et par internet ont augmenté de 4,1 % (-8,9 % par rapport au même mois de l'année précédente). Le chiffre d’affaires était néanmoins 15,0 % plus élevé qu’en février 2020 avant la pandémie de coronavirus.

En mars, les nouvelles immatriculations de voitures par des utilisateurs privés ont chuté de 17,4 % après s’être stabilisées en février (+15,5 %) et avoir nettement diminué de 39,8 % en janvier. À la fin de l’année dernière, la période de subvention pour les voitures électriques et les voitures à moteur hybride (« bonus écologique ») touchait à sa fin, ce qui explique la forte augmentation des nouvelles immatriculations en novembre (+14,6 %) et en décembre (+21,5 %).

Les deux indicateurs provisoires courants du moral des consommateurs laissent présager une reprise dans les mois à venir, bien qu’avec une dynamique plus faible. En mars, l'étude GfK du climat de la consommation présente pour la cinquième fois d’affilé une nouvelle hausse et seule une légère amélioration est prévue en avril. Les attentes commerciales établies par l'institut ifo dans le commerce de détail montrent également que la tendance positive s’est poursuivie en mars à un rythme plus faible. Cette amélioration du moral des consommateurs devrait s’expliquer notamment par la baisse des prix énergétiques sur les marchés, mais également par les mesures de stabilisation prises par le gouvernement fédéral qui ont limité l’incertitude des consommateurs privés.

RECUL NET DU TAUX D’INFLATION DERNIÈREMENT

En mars, le taux d’inflation a nettement diminué de 1,3 points de pourcentage pour s’élever à +7,4 %. Un effet de base a surtout été déterminant. En mars 2022, le taux d’inflation avait fortement augmenté au début de la guerre en Ukraine en raison de la hausse soudaine des prix énergétiques. Cette hausse ne peut pas être comparée à celle de l’année dernière. Par ailleurs, les mesures contenues dans le troisième paquet d’allègement ont aussi allégé la situation. Par rapport à l’année précédente, la hausse des prix des denrées alimentaires a continué de progresser (22,3 % ; février : +21,8 % ; janvier : +20,2 %) et est désormais largement supérieure au niveau de ceux des sources énergétiques (+3,5 % ; février : +19,1 % ; janvier : +23,1 %). Depuis janvier 2023, cette augmentation est en partie freinée par les freins aux prix (rétroactifs). Cependant, les prix de l’énergie domestique ont continué d’augmenter fortement de 21,9 % en mars 2023 par rapport à l’année précédente (février : +32,2 %) Ce faisant, les prix du gaz naturel ont progressé de 39,5 %, ceux de l’électricité de 17,1 % et ceux du chauffage urbain de 16,4 %. Les prix des combustibles liquides ont en revanche diminué de plus d’un tiers (-35,7 %). L’inflation sous-jacente (sans denrées alimentaires et énergie) a augmenté de nouveau pour s’élever à 5,8 % en mars (février : +5,7 %). Elle a également progressé fortement par rapport au mois précédent (+0,7 %). Cela montre la pression croissante sur les prix.

Par rapport au mois précédent, les prix à la consommation ont augmenté de 0,8 % en mars. Avec avant tout une hausse notable des prix des denrées alimentaires (+1,3 %), même si elle était moins forte qu’en février (+2,4 %). Les prix énergétiques ont de nouveau stagné (±0,0 %). Les hausses des prix du chauffage urbain (+1,2 %) et du gaz naturel (+0,7 %) ont compensé les chutes des prix du fioul (-2,3 %) et de l’électricité (-0,6 %). Dans l’ensemble, les prix des carburants sont restés quasiment constants (-0,1 % ; essence super : +0,3 %, gazole : -1,6 %).

Conformément au classement actuel selon les utilisations, le secteur des denrées alimentaires a de nouveau le plus contribué au taux d’inflation (+2,5 points de pourcentage). La contribution des coûts du logement à l’inflation reste élevée (+1,7 points de pourcentage, dont +0,4 points de pourcentage pour l’électricité et +0,2 points de pourcentage pour le gaz). Les contributions des secteurs loisirs, détente et culture ont augmenté nettement (+0,8 points de pourcentage), tandis que le secteur des transports est passé dans l’ensemble au second plan (±0,0 points de pourcentage).

Pour les mois à venir, on s'attend à ce que les taux d’inflation diminuent mais restent tout de même à des niveaux élevés. Les prévisions actuelles varient de 5,4 % à 6,6 % pour l’année 2023 et de 2,1 % à 3,5 % pour 2024. Selon les estimations du Groupe d’analyse et de prévision économiques et du Conseil d'experts pour l'appréciation de l'évolution économique générale, rien ne laisse néanmoins présager une spirale des prix et des salaires.

LA REPRISE PRINTANIÈRE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL EST PLUS FAIBLE QUE LES ANNÉES PRÉCÉDENTES

En mars, la demande est restée élevée sur le marché du travail mais la reprise printanière a été relativement faible cette année. La hausse du nombre de chômeurs enregistrés s’élevait à 16 000 personnes en mars en données corrigées des variations saisonnières. Sans tenir compte des réfugiés ukrainiens, il s’agissait de 10 000 personnes supplémentaires. En février, le nombre d’actifs s’est accru pour sa part de 31 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. Le nombre d'emplois soumis aux cotisations sociales a également progressé en janvier (+34 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières). En janvier, le nombre de personnes ayant recours au chômage partiel a baissé pour s’élever à environ 140 000 personnes. Il diminue ainsi constamment depuis novembre. En mars, les indicateurs provisoires basés sur les sondages de l'Institut de recherche sur l'emploi et les professions (IAB) et de l'Institut ifo sont restés stables et laissent présager une légère augmentation de l’emploi et une baisse tendancielle du chômage. La demande de travail a certes légèrement fléchi dernièrement mais reste toutefois à un niveau élevé. Le recensement de l'Institut de recherche sur l'emploi et les professions (IAB) avait tablé sur presque 2 millions d’emplois vacants au quatrième trimestre de 2022 et donc présagé un nouveau niveau record. Les chiffres du chômage de mars reflètent surtout la faible croissance à la fin de l’année 2022. La hausse du chômage provient avant tout des branches économiques proches de la consommation et moins des secteurs à forte consommation énergétique.

PREMIÈRE HAUSSE DES FAILLITES D’ENTREPRISES DEPUIS LA CRISE FINANCIÈRE

Sur l’ensemble de l’année 2022, le nombre des faillites d’entreprises a augmenté de 4,3 % par rapport à l’année précédente et s’est élevé à 14 590 faillites. C’est donc la première fois depuis la crise financière de 2009 que les faillites d’entreprises augmentent de nouveau par rapport à l’année précédente, en partant cependant d’un niveau historiquement bas (2021 : 13 993) depuis l’introduction du régime d’insolvabilité en 1999. En 2022, la plupart des faillites d’entreprises ont eu lieu dans le secteur de la construction avec 2 698 faillites comptabilisées (2021 : 2 423 ; +11,3%). Suivi par le secteur du commerce (y compris maintenance et réparation de véhicules) avec 2 239 procédures (2021 : 2 122 ; +5,5%).

Le nombre de demandes de procédures collectives est un indicateur provisoire et permet de donner des indications sur l'évolution future des faillites d'entreprises. Selon les données provisoires de l’Office fédéral de la Statistique, les demandes de procédures collectives ont augmenté de 11 % en février par rapport au mois précédent, après avoir diminué au début de l’année (janvier : -3,2 % par rapport au mois précédent). Par la suite, une hausse des procédures collectives est attendue, mais qui part d’un niveau très bas en comparaison sur le long terme. Les conséquences de la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l'énergie représentent une charge supplémentaire pour les entreprises dont les effets sur les procédures collectives ne sont que difficiles à estimer pour l'année en cours.

---------------------------

1Le présent rapport se base sur des données disponibles au 10 avril 2023. Sauf indications contraires, les chiffres indiqués représentent des taux de variation par rapport à la période précédente et sont établis sur la base de données corrigées de l'influence des prix ainsi que des effets calendaires et des variations saisonnières.