Förderbescheidübergabe "Batteriepass“ am 25. April 2022 in Berlin

© BMWK / Susanne Eriksson

Le ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat (BMWK) soutient pour la première fois le développement d’un passeport produit numérique pour les batteries. Celui-ci regroupe toutes les informations pertinentes tout au long du cycle de vie, de l’extraction des matières premières au recyclage. La décision d’aide issue de la mesure de soutien de « l’écosystème des batteries » représente une enveloppe de 8,2 millions d’euros au total. Cette somme est attribuée à un consortium dirigé par la société Systemiq Deutschland GmbH. Les partenaires collaborant au projet sont Volkswagen AG, BMW AG, Umicore AG & Co. KG, BASF AG, Fraunhofer IPK, acatech e.V., Circulor GmbH, FIWARE Foundation, TWAICE Technologies et VDE Renewables GmbH. Le passeport batterie est le premier passeport de produit numérique à être introduit au niveau européen. À l’avenir, il sera appliqué à d’autres produits afin de garantir l’échange de données tout au long de la chaîne logistique et de valeur ainsi que le respect des normes environnementales et sociales.

Le secrétaire d’État parlementaire au BMWK, M. Michael Kellner, poursuit en ces termes : « La production européenne de batteries ne peut réussir qu’à condition de miser sur la durabilité dans tous les domaines si possible. Des batteries durables sont à leur tour décisives pour la réussite d’une transition énergétique et des transports selon des normes environnementales et sociales élevées. Le passeport numérique des batteries nous permet de nous rapprocher de ces objectifs dans une large mesure : il regroupe entre autres des données importantes telles que l’empreinte climatique ou des informations sur l’extraction des matières premières, qui peuvent être facilement échangées entre les acteurs économiques. Il permet également de bien voir comment les batteries peuvent être réparées et recyclées. »

Dans le cadre du projet « Battery Pass » financé par le BMWK, des normes applicables aux chaînes de valeur, tant au niveau du contenu que de la technique, sont élaborées pour un passeport batterie et mises en œuvre dans un projet pilote. Le passeport batterie soutient la gestion durable et circulaire des batteries de traction des véhicules électriques en fournissant une infrastructure numérique pour la documentation et l’échange d’informations de base et de données techniques. En particulier, les données qui décrivent de manière exhaustive la durabilité et la responsabilité de la chaîne logistique doivent être documentées dans le passeport batterie.
Le projet consortial soutient ainsi la transition durable vers une mobilité et un stockage de l’énergie à faible émission de carbone, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des matières premières, notamment grâce au soutien logistique en matière de données de réutilisation et de recyclage des batteries, et le respect des droits de l’homme tout au long de la chaîne de valeur. Le passeport batterie ainsi élaboré et l’infrastructure de données qui y est liée favorisent en outre considérablement une utilisation responsable de ces données sur le plan économique et commercial.

Les partenaires du consortium couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur. Une coopération institutionnalisée avec la Global Battery Alliance (GBA) garantira en outre la compatibilité globale et une exploitation réussie.

L’objectif est que le passeport batterie tel qu’élaboré réponde aux exigences de la prochaine réglementation européenne sur les batteries (encore en cours de concertation dans le cadre d’un trilogue européen), laquelle sera contraignante à partir de 2026 pour tous les achats de batteries neuves pour les véhicules, les accumulateurs stationnaires et les grandes batteries industrielles en Allemagne et en Europe.

Elle prévoit notamment la déclaration de l’empreinte carbone des batteries pour véhicules électriques (batteries de traction) et des batteries industrielles ainsi que sa réduction progressive. À partir de 2031, des quotas de recyclage s’appliqueront en outre aux grandes batteries de traction et industrielles. Cela signifie qu’une certaine quantité minimale de plomb, de cobalt, de lithium et de nickel recyclés doit être utilisée dans la production de nouvelles batteries.

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