Entretiens entre le vice-chancelier fédéral Robert Habeck et le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et des représentants du gouvernement américain sur des marchés pilotes communs des technologies vertes

Le vice-chancelier et ministre fédéral de l'Économie et de la Protection du Climat Robert Habeck se rend aujourd'hui à Washington D. C. pour y mener des entretiens politiques. Des questions de politique économique et de géopolitique ainsi que la mise en place de marchés pilotes pour les technologies respectueuses du climat seront au centre de ce voyage de deux jours. À cette fin, le ministre fédéral rencontrera mardi, conjointement avec son homologue français Bruno Le Maire, des représentants du gouvernement américain. Jeudi et vendredi derniers, M. Habeck avait mené des entretiens avec la présidence suédoise du Conseil de l'Union européenne à Stockholm portant sur la loi américaine sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act, IRA).

Aujourd'hui, des entretiens entre le ministre fédéral et des représentants d'entreprises allemandes sont prévus dans la capitale des États-Unis. Mardi, M. Habeck doit rencontrer, conjointement avec le ministre Bruno Le Maire, la ministre américaine des Finances Janet Yellen, la représentante au Commerce Katherine Tai et la ministre de l'Économie Gina Raimondo. Les entretiens porteront principalement sur la loi américaine sur la réduction de l'inflation et sa signification pour les relations commerciales futures entre l'UE et les États-Unis. Les détails y afférents seront discutés prochainement au sein du task force UE/États-Unis sur les questions commerciales.

Le vice-chancelier Robert Habeck a déclaré : « Les États-Unis comptent parmi nos amis et alliés les plus proches, et le partenariat transatlantique est d'une importance capitale. Depuis l'attaque de la Russie contre l'Ukraine qui viole le droit international, nous nous sommes rapprochés davantage et dans une grande unanimité, nous avons donné des réponses déterminées. Cette approche commune est également la clé dans la lutte contre la crise climatique. Nous pouvons jeter un pont à travers l'Atlantique et établir des marchés pilotes pour des technologies vertes. Renforcer les énergies renouvelables, augmenter l'efficacité énergétique, mettre en place une industrie respectueuse du climat, voici les objectifs que nous souhaitons atteindre en Europe. En adoptant l'Inflation Reduction Act, les États-Unis se sont également engagés sur cette voie. Ils orientent désormais leur économie en vue de marchés verts et promeuvent la baisse des prix dans le développement des technologies respectueuses du climat. C'est une bonne chose, mais il est essentiel de le faire en respectant une concurrence amicale et équitable afin que cela entraîne des progrès dans le développement des technologies climatiquement neutres. Face aux défis géopolitiques, il est par ailleurs décisif de renforcer la résilience et de surmonter des dépendances unilatérales. Dans ce contexte également, la coopération avec les États-Unis revêt une grande importance.

Le ministre a ajouté : « Je me réjouis de la possibilité de mener une partie des entretiens conjointement avec mon homologue français Bruno Le Maire. Nos économies et celle des États-Unis sont fortement interdépendantes et nos industries, quant à elles, sont étroitement liées à de nombreux sous-traitants dans d'autres États membres de l'UE. La France et l'Allemagne ont donc la responsabilité particulière de soutenir les travaux de la Commission européenne dans la politique commerciale transatlantique et notamment au sein du task force sur l'IRA. Et c'est exactement ce que nous faisons à l'occasion de ce voyage. »