Wachstumskurve mit Kugelschreiber symbolisiert die wirtschaftliche Lage.

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  • L'économie allemande s'est avérée résistante au premier semestre. Malgré la guerre en Ukraine et la hausse drastique des prix énergétiques qui en résulte, l'économie a progressé légèrement au deuxième trimestre (+0,1 %).
  • Les perspectives pour le deuxième semestre se sont toutefois nettement assombries. Dans la deuxième moitié de l'année, la performance économique de l'Allemagne pourrait stagner ou reculer.
  • Die Industrie musste zu Beginn des zweiten Halbjahres einen Rücksetzer hinnehmen. Im Berichtsmonat Juli sind sowohl die Produktion als auch die Auftragseingänge zurückgegangen. Der Ausblick für die Industriekonjunktur ist gedämpft.
  • Au début du deuxième semestre, l'industrie a dû enregistrer une baisse. En juillet, tant la production que les entrées de commandes ont diminué. Les perspectives pour la conjoncture industrielle sont moroses.
  • En août, le taux d'inflation a de nouveau augmenté et atteindra vraisemblablement 7,9 %. L'effet modérateur généré par la baisse de la taxation des carburants et le ticket à 9 euros sera éliminé dès septembre.
  • Le marché du travail semble défier les incertitudes globales. Les indicateurs provisoires se sont stabilisés et la demande en main-d'œuvre reste forte.
  • Au premier semestre de 2022, les tribunaux municipaux allemands ont enregistré 7 113 faillites d'entreprises, soit 4 % moins de demandes qu'au premier semestre de 2021. Des indicateurs provisoires actuels et des sondages laissent présager un nombre croissant au deuxième semestre, mais une « vague de faillites » n'est actuellement pas à craindre.

PERSPECTIVES FAIBLES POUR LE DEUXIÈME SEMESTRE
La situation conjoncturelle en Allemagne s'est nettement dégradée. Presque tous les indicateurs se sont développés de manière négative au mois de juillet : la production industrielle a baissé, et ce notamment dans les domaines à forte intensité énergétique. Les entrées de commandes ont reculé pour la sixième fois consécutive. Les échanges extérieurs ont également connu un développement faible, les exportations ayant encore plus diminué que les importations. Le seul signe positif : les chiffres d'affaires réels légèrement positifs, qui ne peuvent pour autant pas compenser les reculs enregistrés au cours des derniers mois.

Dans l'ensemble, le choc des prix de l'énergie causé par la réduction des livraisons de gaz en provenance de la Russie touche de plus en plus fortement l'économie nationale allemande. Un grand nombre d'entreprises et de consommateurs tablent sur des prix croissants de l'électricité et du gaz. Même si les quantités de gaz ne seront pas rationnées physiquement à l'hiver, de nombreux processus de production ne seront plus rentables en raison de la flambée des prix et, par conséquent, la demande des produits fabriqués diminuera. Selon les calculs provisoires, le taux d'inflation s'élevait à 7,9 % en août et augmentera encore au mois prochain étant donné que la réduction de la taxation des carburants et le ticket à neuf euros n'auront plus d'effet modérateur sur les prix.

Des premiers signes de détente apparaissent néanmoins concernant les chaînes de livraisons internationales. Le nombre d'entreprises souffrant d'un déficit de matériel a considérablement baissé en août. Les taux de fret par conteneur commencent également à être à la baisse. Ce phénomène pourrait également s'expliquer par le ralentissement de l'économie mondiale et ne peut donc pas être interprété comme un signe purement positif.

Après avoir enregistré un premier semestre solide, l'économie nationale allemande risque ainsi de faire face à un deuxième semestre 2022 difficile. Certes, l'arrêt total des livraisons de gaz via Nord Stream 1 est entretemps mieux géré qu'il y a seulement quelques mois étant donné que d'autres fournisseurs sont disponibles et que la demande a réagi à l'augmentation des prix. Les réservoirs de gaz sont donc relativement bien remplis. Néanmoins, la flambée des prix du gaz entraîne une perte de prospérité pour l'Allemagne, étant donné que le contexte de l'économie nationale allemande s'est considérablement dégradé. Sur cette toile de fond, on ne peut pas exclure une stagnation voire un recul de la performance économique dans la deuxième moitié de l'année.

LA REPRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE SE RALENTIT
Les indicateurs fiables caractérisant l'économie mondiale ne sont disponibles qu'avec un retard de trois mois. En juin, la production industrielle mondiale avait enregistré une augmentation de +1,2 % par rapport au mois précédent et était donc à la hausse même si le taux de variation du commerce mondial s'élevait déjà à -0,1 % et laissait donc entrevoir des signes de stagnation. Les indicateurs de sentiment économique les plus récents laissent présager un ralentissement de l'économie mondiale. Pour la première fois depuis printemps 2020, lorsque le monde était sous l'emprise de la première vague de la pandémie de Covid-19, l'indice S&P Global (auparavant IHS Markit) est tombé en dessous du seuil de croissance de 50 points. Le recul enregistré dans ce contexte dans le domaine des services était encore plus fort que celui dans le domaine des industries manufacturières. Pour les mois à venir, les sondés s'attendent à un contexte difficile de l'économie mondiale.

RALENTISSEMENT DES ÉCHANGES EXTÉRIEURS ALLEMANDS
En juillet, les exportations nominales de marchandises et de services ont baissé de 2,2 % par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières. L'évolution des importations nominales de biens et de services était également en recul. Elles avaient diminué de -0,6 % par rapport à juin. La baisse prend son départ pourtant d'un niveau élevé en raison de l'essor des échanges extérieurs des derniers mois. Comparées de manière plus représentative sur trois mois, tant les exportations que les importations enregistrent des taux nettement positifs.

Il est également intéressant de constater que les prix à l'exportation augmentent plus fortement que les prix à l'importation, et ce pour la première fois depuis sept mois. Étant donné que la quasi-totalité de l'énergie doit être importée et en raison de la flambée des prix énergétiques suite au conflit entre la Russie et l'Ukraine, l'Allemagne a souffert, au dernier semestre, d'une forte augmentation des prix à l'importation et d'une dégradation du contexte commercial. Entre janvier et juillet, le solde de la balance des opérations courantes ne s'élevait qu'à la moitié de celui de l'année précédente.

Les perspectives des échanges extérieurs restent mitigées. Les indicateurs dressent un tableau hétérogène de la situation actuelle.

  • D'un côté, la situation relative aux problèmes d'approvisionnement qui avaient pesé sur l'économie mondiale dans le contexte de la reprise après la crise de coronavirus semble se détendre. Les taux de fret par conteneur commencent à être à la baisse. Par ailleurs, dans un sondage sur la pénurie de matériel réalisé par l'institut ifo, seulement 62 % des entreprises sondées se disent concernées par des goulots d'étranglement. C'est le taux le plus bas enregistré depuis plus d'un an.
  • De l'autre côté, la réduction des problèmes d'approvisionnement pourrait également traduire une demande affaiblie dans le contexte du refroidissement de la conjoncture. Dans les mois à venir, le choc des prix de l'énergie se propagera progressivement dans tous les secteurs de l'économie nationale. Les garanties de prix à des conditions favorables seront progressivement remplacées par de nouveaux contrats qui sont souvent nettement plus chers. Il reste à voir quelles en seront les conséquences sur la production de l'industrie allemande qui est fortement axée sur les exportations. Les attentes en matière d'exportations établies par l'institut ifo ont chuté pour atteindre le niveau le plus bas depuis cinq mois.

La faiblesse actuelle de l'euro a également de forts impacts sur le commerce extérieur de l'Allemagne. Depuis le début de l'année, la valeur de l'euro par rapport au dollar a diminué d'environ 12 %, actuellement, le taux de change entre les deux monnaies s'élève à 1:1. En principe, un euro faible rend les exportations allemandes moins chères à l'étranger. Les entreprises ayant leur siège à l'étranger bénéficient donc de nouvelles opportunités sur les marchés internationaux. Cependant, le commerce du pétrole par exemple se fait, pour la plus grande partie, en dollars. Par conséquent, le faible euro aggrave la situation qui est déjà caractérisée par la hausse des prix énergétiques. Dans l'ensemble, un euro faible est une arme à double tranchant pour l'économie allemande.

L'INDUSTRIE A ENTAMÉ FAIBLEMENT LE TROISIÈME TRIMESTRE
La production dans le secteur secondaire a diminué légèrement de 0,3 % en juillet par rapport au mois précédent. La production industrielle a baissé de 1,0 % par rapport au mois précédent. C'est notamment la production de biens de consommation qui a enregistré un résultat nettement négatif (-2,4 %). La production dans le secteur de la construction a augmenté de 1,4 %. Dans le secteur de l'énergie, une hausse sensible de 2,8 % a été enregistrée. L'évolution des secteurs à forte consommation énergétique des industries manufacturières était inférieure à la moyenne.

Dans le secteur important des véhicules et des composants automobiles, une baisse (-4,6 %) a été enregistrée après une forte hausse au mois précédent. La production dans la construction mécanique a également chuté (-1,5 %). Les branches de l'économie à forte consommation d'énergie par rapport à leur création de valeur comme les produits chimiques (2,2 %), la métallurgie et le traitement de produits métalliques (-0,6 %), la production de verre, produits en verre et céramique (-0,9 %) ainsi que le papier et le carton (-4,3 %) ont enregistré en partie de fortes baisses. Dans le secteur des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, la production a également fortement diminué (-4,2 %). Des impulsions de croissance ont été enregistrées dans les secteurs des appareils de traitement des données (+2,9 %) ainsi que des équipements électriques (+2,0 %).

En juillet, les entrées de commandes ont connu une baisse de 1,1 % par rapport au mois précédent. Suite à la guerre d’agression russe en Ukraine, c'est la sixième baisse consécutive déjà enregistrée pour les entrées de commandes. Hors commandes importantes, les entrées de commandes ont diminué de 0,8 %. Dans l'ensemble, les commandes ont été inférieures de 13,6 % au niveau de l'année précédente.

La chute du mois de juillet par rapport au mois précédent s'explique avant tout par la baisse des commandes de biens d'investissement et surtout de consommation (-0,2 % et -16,9 %). Les fabricants de produits semi-finis ont, quant à eux, enregistré une hausse de 1,5 %. Les commandes en provenance de l'Allemagne ont baissé de 4,5 %. La demande extérieure a augmenté de 1,3 %, celle en provenance des pays hors zone euro progressant de 6,5 % et celle des pays de la zone euro chutant de 6,4 %.

Quant à la production industrielle, elle a entamé faiblement le troisième trimestre. Les difficultés liées aux prix énergétiques élevés demeurent et freinent la production. Certes, la pénurie de matériaux a quelque peu diminué selon des sondages réalisés auprès des entreprises, mais une détente durable ne se dessine pas à l'horizon. Les indicateurs les plus récents laissent entrevoir une demande affaiblie dans les industries manufacturières, la réduction des livraisons de gaz russe et l'incertitude élevée liée à la guerre continuent d'assombrir les perspectives pour le reste de l'année.

LE COMMERCE DE DÉTAIL AUGMENTE DE NOUVEAU
Dans le commerce de détail sans véhicules, les chiffres d'affaires ont progressé de 1,9 % en juillet par rapport au mois précédent, après avoir diminué de 1,5 % en juin. Ainsi, les chiffres d'affaires ont été inférieurs de 2,6 % au niveau de l'année précédente, ce qui s'explique avant tout par la forte hausse des prix dans le commerce de détail. En valeur nominale, c'est-à-dire avec des données non corrigées de l'influence des prix, une augmentation de 6,1 % des chiffres d'affaires a été enregistrée en un an. En juillet, le commerce des denrées alimentaires a enregistré une augmentation du chiffre d'affaires réelle de 2,1 % par rapport au mois précédent (-4,4 % par rapport au mois de l'année précédente). Le commerce de textiles, vêtements, chaussures et maroquinerie a enregistré une légère hausse de 0,6 % (+0,2 % par rapport au mois de l'année précédente). Après avoir enregistré une évolution faible en juin, les ventes par correspondance et sur internet ont nettement augmenté de 9,2 % en juillet (+5,1 % par rapport au mois de l'année précédente). Dans les stations essence, une hausse du chiffre d'affaires de 1,3 % a été enregistrée en juillet, ce qui revient à une nette augmentation de 7,5 % par rapport à l'année précédente en raison de la remise à la pompe pour l'essence (« Tankrabatt »). Concernant les nouvelles immatriculations de véhicules par des utilisateurs privés, une forte augmentation de 13,2 % a été enregistrée en août, après avoir déjà fortement progressé au cours des deux mois précédents (juillet : +1,1 % ; juin : +2,6 % ; mai : +5,9 %).

Selon l'étude établie par la société GfK, le climat de la consommation dans les ménages privés continue de dégringoler. Pour septembre, un nouveau recul est pronostiqué qui atteindra un nouveau niveau record. Les attentes commerciales établies par l'institut ifo dans le commerce de détail se sont légèrement améliorées en août. Le solde des données continue cependant d'être très bas.

LES PRIX À LA CONSOMMATION AUGMENTENT DE NOUVEAU
Selon les données provisoires de l'Office fédéral de la Statistique, le taux d'inflation, soit l'évolution du niveau des prix en glissement annuel, a de nouveau augmenté en août pour atteindre probablement 7,9 %. Cela correspond à une hausse de 0,4 points de pourcentage par rapport au mois précédent (juillet : +7,5 %). En mai déjà, le taux d'inflation (+7,9 %) avait atteint un niveau record depuis l'hiver 1973/1974 à l'époque de la première crise pétrolière. Le niveau des prix à la consommation a progressé probablement de 0,3 % par rapport au mois précédent. Les données définitives concernant les prix à la consommation n'étaient pas encore disponibles lors de la rédaction de ce texte.

Le niveau élevé du taux d'inflation s'explique principalement par la poursuite de la forte hausse des prix énergétiques (+35,6 % ; juillet : 35,7 %) dans le contexte de la guerre d’agression russe. Toutefois, l'augmentation des prix pour les aliments a également été très forte en août. Il s'élève à +16,6 % par rapport au mois précédent et a ainsi atteint un nouveau record absolu depuis la réunification (auparavant : +14,8 %). L'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires) s'élevait en août à +3,5 %, ce qui est nettement inférieur au taux global. La hausse des prix des aliments notamment entraîne une augmentation des prix en aval. En juillet, les prix à la production ont enregistré une augmentation de +37,2 % en glissement annuel, ce qui est la plus forte hausse jamais enregistrée depuis le début des statistiques en 1949. L'évolution du niveau des prix de l'énergie a également été décisive dans ce contexte. On s'attend au cours des prochains mois à une forte pression des prix énergétiques et donc dans un avenir prévisible à des taux d'inflation élevés.

Depuis juin, le ticket à 9 euros et la remise à la pompe pour l'essence « Tankrabatt » atténuent légèrement l'inflation. En raison de la fin des deux mesures fin août, on table sur un effet contraire qui va entraîner une hausse des prix à partir de septembre. Selon les estimations de la Deutsche Bundesbank, il pourrait s'élever à environ un point de pourcentage, ce qui pourrait augmenter nettement le taux d'inflation. La fin du prélèvement au titre de la loi sur les énergies renouvelables qui est entré en vigueur en juillet a un effet modérateur sur les prix.

LE MARCHÉ DU TRAVAIL DÉFIE LES INCERTITUDES GLOBALES
Le marché du travail est resté relativement stable, bien que la migration des réfugiés venant d'Ukraine ait de nouveau eu des effets nets sur le chômage enregistré. En août, il a progressé sensiblement de 28 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. Comme dans les mois précédents, cette hausse s'explique essentiellement par les flux migratoires en provenance de l'Ukraine. Depuis juin, les réfugiés ukrainiens sont enregistrés comme demandeurs d'emploi. Par conséquent, le nombre de chômeurs régis par le Code social II augmente plus fortement, soit de 25 000 en août (en données corrigées des variations saisonnières). La hausse est nettement plus faible pour les chômeurs régis par le Code social III (+3 000 personnes). En chiffres non corrigés, le nombre de demandeurs d'emploi enregistrés a augmenté de 77 000 personnes et s'élève désormais à 2,55 millions de personnes. Le nombre de personnes enregistrées comme chômeurs a toutefois été inférieur de 31 000 personnes au niveau de l'année précédente. L'évolution positive se poursuit concernant le nombre de personnes actives et le nombre d'emplois soumis aux cotisations sociales. En juillet, le nombre de personnes actives a progressé de 23 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. Selon les chiffres non corrigés, l'Allemagne comptait 45,6 millions de personnes actives, soit 571 000 personnes de plus qu'au même mois de l'année précédente. Le nombre d'emplois soumis aux cotisations sociales a augmenté de 27 000 personnes en juin. En juin, environ 0,26 millions de personnes avaient recours au chômage partiel, le taux continue donc de baisser. Les indicateurs provisoires se sont stabilisés et la demande en main-d'œuvre reste forte. On s'attend pourtant à une augmentation du chômage enregistré dans les mois à venir en raison des flux migratoires. Si des distorsions économiques devaient se produire, elles auraient, après un certain retard, également un impact sur le marché du travail. Dans ce cas, le dispositif du chômage partiel devrait pallier à une augmentation du chômage conjoncturel.

LE NOMBRE DE FAILLITES CONTINUE À RECULER AU 1ER SEMESTRE 2022
L'évolution à la baisse des faillites d'entreprises des deux dernières années se poursuit et les chiffres restent en 2022 en deçà du niveau de l’année précédente. Selon les données définitives de l'Office fédéral de la Statistique, au premier semestre de 2022, les tribunaux municipaux allemands ont enregistré 7 113 faillites d'entreprises, soit 4 % moins de demandes qu'au premier semestre 2021 (-21 % par rapport au 1er semestre 2020).

Le nombre de demandes de procédures collectives est un indicateur provisoire et permet de donner des indications sur l'évolution future des faillites d'entreprises. Selon les données provisoires de l'Office fédéral de la Statistique, la tendance enregistrée en juin (-7,6 %) et en juillet (-4,2 %) ne s'est plus poursuivie en août 2022 (+6,6 % respectivement par rapport au mois précédent). Les experts de l'institut pour la recherche économique de Halle (IW Halle) tablent sur un nombre croissant de faillites d'entreprises au cours de l'année, ils ne s'attendent cependant pas à une « vague de faillites ». Toutefois, les conséquences de la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l'énergie représentent une charge supplémentaire pour les entreprises dont les effets sur les procédures collectives ne sont que difficiles à estimer pour l'année en cours.

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1Le présent rapport se base sur des données disponibles au 12 septembre 2022. Sauf indications contraires, les chiffres indiqués représentent des taux de variation par rapport à la période précédente et sont établis sur la base de données corrigées de l'influence des prix ainsi que des effets calendaires et des variations saisonnières.