Wachstumskurve mit Kugelschreiber symbolisiert die wirtschaftliche Lage.

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  • Après deux trimestres consécutifs affichant une croissance négative au semestre hivernal 2022/23, les indicateurs de conjoncture actuels laissent présager un début hésitant au deuxième trimestre. D’après la définition courante, l’économie allemande traversait une « récession technique ». Les difficultés résultant des hausses des prix énergétiques, de la faiblesse économique internationale et des conditions de financement plus défavorables font encore effet et ralentissent le redressement conjoncturel attendu.
  • La dynamique conjoncturelle s’est dégradée dans l’industrie. En avril, la production industrielle est restée pratiquement inchangée, après avoir nettement chuté en mars (-2,0 pour cent). Les entrées de commandes ont légèrement diminué en avril (-0,4 pour cent), après avoir connu une forte chute au mois précédent (-10,9 pour cent).
  • Après que les chiffres d’affaires dans le commerce de détail (sans véhicules) aient nettement baissé en mars, une certaine reprise a été enregistrée en avril. Le climat auprès des consommateurs a continué de s’améliorer, bien que plus faiblement qu’auparavant. Dans l’ensemble, le climat de la consommation est resté à un niveau très bas, étant donné que l’inflation élevée continue d’affecter les consommateurs.
  • En mai, l’augmentation des prix à la consommation a continué de s’affaiblir et le taux d’inflation s’élevait à 6,1 pour cent. Le taux d’inflation sous-jacente a légèrement diminué à 5,4 pour cent. Au cours de l’année, des effets de base sont attendus en raison des mesures d’allègement prises il y a un an afin de réduire les hausses des prix. Ils renforceront probablement de nouveau de manière temporaire la hausse des prix.
  • Sur le marché du travail, le ralentissement conjoncturel du semestre hivernal dernier a entraîné une dynamique plus faible. Le nombre de demandeurs d'emploi enregistrés a encore légèrement progressé.
  • À l’avenir, les prix en baisse sur les marchés énergétiques mondiaux, le ralentissement continu de la dynamique inflationniste, les accords salariaux plus élevés et la relance attendue de l’économie mondiale laissent présager un redressement conjoncturel modéré de l’économie allemande au cours de l’année.

UN DÉBUT DE DEUXIÈME TRIMESTRE PEU DYNAMIQUE

En ce début d’été, l’économie allemande continue de traverser une période difficile. Certes, la création de valeur réelle a augmenté de 0,9 pour cent au premier trimestre par rapport au trimestre précédent. Selon les informations détaillées de l’Office fédéral de la Statistique du 25 mai, le produit intérieur brut était cependant de 0,3 pour cent inférieur à celui du niveau du trimestre précédent en données corrigées de l'influence des prix, des variations saisonnières et des effets calendaires. Avec la chute précédente au quatrième trimestre de 2022, la définition d’une « récession technique » prend effet. Cela est dû, outre à la consommation privée réelle de nouveau en baisse (-1,2 pour cent) et à la consommation publique (-4,9 pour cent), aux effets particuliers liés aux vastes mesures de soutien et de stabilisation publiques qui ont freiné selon les calculs la croissance du PIB. On ne peut cependant pas déceler actuellement de récession « économique » dans le sens d’une chute profonde et plus persistante de la performance économique combinée à des capacités sous-exploitées, des investissements en baisse, une chute de l’emploi et une hausse du chômage. Au contraire, selon les données de l’Institut ifo, l’utilisation des capacités dans les industries manufacturières était supérieure à la valeur moyenne à long terme au premier trimestre. L’emploi a augmenté de 0,3 pour cent par rapport au trimestre précédent et les investissements ont fortement progressé de 3,0 pour cent en données corrigées de l'influence des prix, des variations saisonnières et des effets calendaires.

Toutefois, les indicateurs de conjoncture actuels ne laissent pas encore présager de redressement visible au deuxième trimestre : après avoir chuté en mars, les entrées de commandes ont baissé de nouveau en avril, les grandes commandes ayant dernièrement également influencé l’évolution mensuelle. La production dans le secteur secondaire a légèrement augmenté en avril, dans le secteur de la construction même très nettement. Dans l’ensemble, la chute notable du mois précédent n’a pas pu être compensée. Les indicateurs du climat tels que l'indice ifo du climat des affaires laissent aussi présager dernièrement une évaluation de la situation et des perspectives moins positives dans l’économie. La reprise conjoncturelle attendue en Allemagne semble encore être repoussée.

Cependant, compte tenu des prix en baisse sur les marchés énergétiques mondiaux, du ralentissement continu de la dynamique inflationniste, des accords salariaux plus élevés et de la relance attendue de l’économie mondiale, on table sur un redressement conjoncturel modéré de l’économie allemande au cours de l’année.

STAGNATION DU COMMERCE MONDIAL

Tandis que la production industrielle mondiale a stagné en mars par rapport au mois précédent (-0,1 pour cent), le commerce mondial a légèrement progressé ces derniers temps (+1,5 pour cent). La manutention de conteneurs mondiale (RWI/ISL-indice de manutention de conteneurs) signalise une reprise modérée du commerce mondial en avril en données corrigées des variations saisonnières, surtout due à la nette extension de la manutention dans les ports chinois. La situation semble aussi se stabiliser en Europe. L’indice Nordrange a augmenté par rapport à mars 2023 et s’élève à 96,4 points, même si la tendance à la baisse persiste. Selon les données de positionnement des navires, l'indice commercial de Kiel indique une stagnation du commerce mondial en mai.

Dans ses prévisions actuelles de juin 2023, l’OCDE s’attend à une reprise modérée de l’activité économique mondiale. Selon elles, l’économie mondiale devrait enregistrer une croissance de 2,7 pour cent cette année et de 2,9 pour cent l’année prochaine. Tandis que l’activité économique de la zone euro (+0,9 pour cent) et des États-Unis (+1,6 pour cent) ne devrait progresser que lentement, l’OCDE table sur des impulsions plus nettes provenant des pays émergents (notamment Chine : +5,4 pour cent, Inde : +6,0 pour cent) pour l’économie mondiale.

DES IMPULSIONS MODÉRÉES PROVENANT DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Après avoir nettement chuté en mars (-4,4 pour cent), les exportations nominales de marchandises et de services ont de nouveau légèrement augmenté en avril (+0,7 pour cent) par rapport au mois précédent. Au début du deuxième trimestre, elles étaient cependant inférieures de 1,3 pour cent à la moyenne du trimestre précédent. Tandis que les livraisons dans les grands pays émergents (Brésil, Mexique, Inde) ont dernièrement baissé conformément aux premières estimations, les exportations vers l’UE ont de nouveau progressé. En avril, les importations nominales de marchandises et de services étaient en baisse tant par rapport à mars 2023 (-0,6 pour cent) que par rapport à la moyenne du premier trimestre (-2,0 pour cent). Les importations de marchandises venant de Russie ont baissé encore une fois de 8,8 pour cent. En glissement annuel, cette chute s’élève désormais à presque 90 pour cent.

Suite à l’évolution inverse des importations et des exportations, l’excédent commercial mensuel a de nouveau augmenté de 12,1 milliards d’euros en mars à 14,2 milliards d’euros en avril.

Les prix du commerce extérieur continuent de suivre la baisse des prix énergétiques et des matières premières ainsi que la réduction de la pénurie de matériaux et des difficultés dans les chaînes d’approvisionnement. En avril, les termes de l’échange se sont de nouveau améliorés de 1,3 pour cent par rapport au mois précédent, étant donné que les prix des importations ont diminué plus fortement (-1,7 pour cent) que ceux des exportations (-0,4 pour cent). En termes réels, la hausse des exportations en avril devrait donc être plus forte et les importations devraient également avoir légèrement augmenté en termes réels.

Les indicateurs prévisionnels envoient des signaux modérément positifs pour le commerce extérieur. Depuis février, l'indice S&P Global est supérieur au seuil de croissance de 50 points et a atteint une valeur de 54,4 en mai. Seul le secteur tertiaire envoyait cependant des impulsions. Le climat dans l’industrie ne s’est pas amélioré dernièrement et l’indice se maintient à 49,6 points depuis mars. La détente du côté des chaînes d’approvisionnement devrait avoir un effet apaisant. En avril, seules 35,3 pour cent des entreprises industrielles interrogées par l’institut ifo faisaient encore état d’une pénurie de matériaux, alors que 39,2 pour cent de ces mêmes entreprises répondaient ainsi en mars.

En revanche, les entrées de commandes en provenance de l’étranger ont diminué de nouveau de 1,8 pour cent en avril par rapport au mois précédent, après avoir chuté en mars (-13,1 pour cent). Les commandes tant en provenance de la zone euro que celles venant des pays hors zone euro ont fléchi (respectivement de -2,7 pour cent et de -1,1 pour cent). Comparées de manière plus représentative sur trois mois, les entrées de commandes extérieures étaient négatives (-2,3 pour cent).

Les attentes en matière d’exportations de l’institut ifo se sont de nouveau assombries en mai avec un solde de 1,8 points, après avoir auparavant augmenté pendant deux mois consécutifs. Tant que les attentes en matière d’exportations ne continuent pas de se dégrader en juin, la tendance indique encore une hausse modérée des exportations au deuxième trimestre. Les données de positionnement des navires de l'indice commercial de Kiel laissent présager une hausse modérée des exportations allemandes (réelles) en mai par rapport au mois précédent.

STABILISATION DE LA PRODUCTION APRÈS UN COUP DE FREIN

Selon les informations de l'Office fédéral de la Statistique, la production dans le secteur secondaire a augmenté de 0,3 pour cent en avril par rapport au mois précédent, après avoir nettement chuté en mars (corrigée à la hausse de -3,4 pour cent à -2,1 pour cent). La production industrielle est restée pratiquement stable (+0,1 pour cent) en avril, tandis que la production dans le secteur de la construction a progressé de 2,0 pour cent. Le secteur de l'énergie a enregistré une baisse de 1,5 pour cent.

Dans les branches économiques de l’industrie, l'évolution a été contrastée. Les fabricants de produits pharmaceutiques ont fortement augmenté leur production de 6,4 pour cent. En revanche, les secteurs importants des véhicules et des composants automobiles ainsi que de la construction mécanique ont enregistré des baisses respectives de 0,8 pour cent et de 0,5 pour cent. La plupart des branches économiques à forte consommation énergétique ont également diminué leur production par rapport au mois précédent : les produits chimiques (-1,4 pour cent), la cokéfaction et le raffinage du pétrole (-3,2 pour cent), le verre, les produits en verre et la céramique (-2,4 pour cent) ainsi que le papier et le carton (-0,5 pour cent). Les secteurs de la production et du traitement métallurgique et des produits métalliques ont par contre augmenté leur production par rapport au mois précédent (+1,2 pour cent et +0,2 pour cent).

En avril, les entrées de commandes dans les industries manufacturières n’ont que légèrement diminué de 0,4 pour cent par rapport au mois précédent et ont donc aussi évolué faiblement au début du deuxième trimestre après la forte chute en mars (-10,9 pour cent). Toutefois, la comparaison avec le mois précédent est actuellement fortement déterminée par des variations concernant les commandes importantes. Hors commandes importantes, la croissance des commandes s'élève à 1,4 pour cent en avril. L'Allemagne, pays à forte vocation exportatrice, continue à souffrir de la faiblesse de l'économie mondiale et du recul des commandes en provenance de la zone euro (-2,7 pour cent). En revanche, la demande domestique reste relativement stable (+1,6 pour cent).

La dynamique conjoncturelle s’est nettement dégradée dans l’industrie. Certes, les indicateurs anticipés affichent une certaine stabilisation en avril, après que des nettes baisses aient été enregistrées en mars. Dans un contexte de tournant conjoncturel, les fortes variations et la moindre fiabilité des données ainsi que les signaux partiellement contradictoires émis par les indicateurs ne sont pas surprenants. Dans l’ensemble, on tablesur une reprise conjoncturelle d’abord encore modérée dans l’industrie.

NOUVELLE HAUSSE LÉGÈRE DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU COMMERCE DE DÉTAIL

En avril, les chiffres d'affaires du commerce de détail (à l'exception des véhicules automobiles) ont augmenté de 0,5 pour cent par rapport au mois précédent, après avoir chuté de 1,0 pour cent en mars. Par rapport à avril 2022, le commerce de détail a enregistré une chute réelle de son chiffre d’affaires de 4,5 pour cent, ce qui reflète en grande partie les hausses des prix élevées. En avril, le commerce des denrées alimentaires a enregistré une hausse du chiffre d’affaires de 0,5 pour cent par rapport au mois précédent, mais une baisse de 4,4 pour cent par rapport au même mois de l'année précédente. Le chiffre d’affaires dans le commerce de détail des produits alimentaires diminue ainsi continuellement depuis 22 mois. En avril, les prix des denrées alimentaires ont certes baissé de 0,8 pour cent par rapport au mois précédent (mai : -0,3 pour cent), mais ont tout de même augmenté fortement de 17,2 pour cent par rapport à l’année précédente (mai : +14,9 pour cent). Les denrées alimentaires restent le plus grand facteur d’influence sur les prix à la consommation. En avril, les ventes par correspondance et par internet ont augmenté de 5,6 pour cent (-7,2 pour cent par rapport au même mois de l'année précédente).

En mai, les nouvelles immatriculations de voitures par des utilisateurs privés ont progressé de 3,1 pour cent après avoir toutefois chuté de 8,2 pour cent en mars et en avril. Cette évolution est probablement due à la baisse des subventions allouées par l'État pour l'achat de véhicules électriques.

Les indicateurs provisoires du climat auprès des consommateurs n’envoient pas de signaux uniformes : l'indice de l'étude GfK du climat de la consommation a certes augmenté pour la huitième fois consécutive en mai et on table sur une poursuite de cette tendance en juin. Mais les hausses restent cependant plus faibles et le niveau reste très bas. La reprise de l'indicateur de la consommation de l'institut GfK a été interrompue par la crise des prix énergétiques et le niveau d’avant la crise de coronavirus n’a pas encore été atteint. Les attentes commerciales établies par l'institut ifo dans le commerce de détail ont enregistré une forte chute. En raison de l’inflation qui demeure élevée, le climat de la consommation reste fortement perturbé, bien que les hausses salariales attendues devraient compenser au moins en partie les hausses des prix.

LA BAISSE DES PRIX À LA CONSOMMATION SE POURSUIT

En mai, le taux d’inflation (hausse du niveau des prix en glissement annuel) a nettement diminué à 6,1 pour cent (avril : +7,2 pour cent, mars : +7,4 pour cent). Les denrées alimentaires ont vu leurs prix de nouveau augmenter de manière disproportionnée par rapport au même mois de l’année précédente (mai : +14,9 pour cent), mais la hausse des prix a tout de même continué de diminuer (avril : +17,2 pour cent, mars : +22,3 pour cent). Les prix énergétiques n’ont plus que progressé de 2,6 pour cent en mai par rapport au même mois de l’année précédente, une hausse nettement plus faible que l’indice global. D’un côté, les prix énergétiques sont nettement en baisse sur les marchés mondiaux et les hausses des prix énergétiques élevées résultant de l’attaque russe en Ukraine deviennent plus faibles depuis mars comparées à la même période de l’année précédente (effet de base). D’un autre côté, les mesures contenues dans le troisième paquet d’allègement ont aussi permis de juguler l’évolution des prix. Le taux d’inflation sous-jacente (sans énergie et denrées alimentaires) a également quelque peu baissé (mai : +5,4 pour cent par rapport au même mois de l’année précédente, avril : +5,8 pour cent).

La pression exercée par les sources énergétiques sur les prix a continué de diminuer. Sur les marchés au comptant, les prix du gaz naturel ont de nouveau fortement chuté. Actuellement, l’indice TTF Base Load s’élève à environ 30 euros/MWh et atteint donc de nouveau son niveau d’avant la crise. Après avoir atteint des niveaux record de plus de 300 euros/MWh en août, les niveaux de remplissage plutôt élevés y ont contribué grâce aux économies réalisées et aux conditions météorologiques principalement douces. Les perspectives de marché laissent cependant présager que les prix du gaz naturel pourraient de nouveau augmenter au cours des prochains trimestres à environ 50 euros/MWh.

Pour le reste de l’année en cours, on table, compte tenu des prix anticipés par les entreprises, sur une dynamique des prix encore élevée, mais qui s’affaiblit, étant donné que la pression sur les prix exercée par les dernières hausses des coûts et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement a été largement répercutée, que les prix énergétiques sur les marchés mondiaux sont retombés au niveau d’avant la crise et que la politique monétaire austère a freiné les prix pour les consommateurs. De juin à août, un effet de base temporaire devrait cependant faire augmenter les prix en comparaison annuelle suite à la baisse provisoire de la taxe sur les carburants et de l’introduction provisoire du ticket à neuf euros. Un effet de base devrait aussi agir en juillet en raison de la suppression du prélèvement au titre de la loi pour le développement des énergies renouvelables et un effet de base supplémentaire à compter d’octobre à travers la baisse du taux de la taxe sur la valeur ajoutée applicable au gaz et au chauffage urbain décidée il y a un an et s’appliquant jusqu’à mars 2024.

RALENTISSEMENT DE LA DYNAMIQUE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL EN RAISON DE L’AFFAIBLISSEMENT CONJONCTUREL AU SEMESTRE HIVERNAL

L’affaiblissement conjoncturel au semestre hivernal 2022/23 se reflète aussi dans la dynamique ralentie sur le marché du travail : en mai, le nombre de demandeurs d'emploi enregistrés a progressé légèrement de 9 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. La migration de réfugiés a eu un impact minimal : sans tenir compte des réfugiés ukrainiens, le nombre était presque aussi élevé (+8 000 personnes). Tant l’emploi (avril +18 000 personnes) que l’emploi assujetti à la sécurité sociale (mars : +13 000 personnes) ont de nouveau augmenté, bien que les hausses se soient affaiblies. Le nombre de personnes ayant recours au chômage partiel est resté relativement stable dernièrement. Les chutes des derniers mois pourraient toutefois avoir désormais pris fin. Les indicateurs provisoires basés sur les sondages de l'Institut de recherche sur l'emploi et les professions (IAB) et de l'Institut ifo se sont dégradés en mai. Le ralentissement des entrées de commandes et les pertes de pouvoir d’achat liées à l’inflation suscitent la réticence des consommateurs et des entreprises. Le secteur commercial table sur un recul des postes d’emplois, mais le secteur tertiaire prévoit des postes d’emplois supplémentaires. Le nombre d’emplois vacants déclarés a diminué, mais les indicateurs se maintiennent à un haut niveau. La relance conjoncturelle attendue au cours de l’année devrait ensuite entraîner de nouveau une reprise sur le marché du travail.

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1Le présent rapport se base sur des données disponibles au 13 juin 2023. Sauf indications contraires, les chiffres indiqués représentent des taux de variation par rapport à la période précédente et sont établis sur la base de données corrigées de l'influence des prix ainsi que des effets calendaires et des variations saisonnières.