Wachstumskurve mit Kugelschreiber symbolisiert die wirtschaftliche Lage.

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  • La situation économique connaît actuellement deux évolutions : d’un côté, la dynamique de l’économie nationale a repris de la vitesse suite à la légère hausse des revenus réels et à une évolution des investissements constamment positive. D’un autre côté, la demande extérieure a continué de diminuer en raison de l’évolution faible de l’économie mondiale.
  • Dans l'industrie, une baisse sensible de 1,8 % a de nouveau été enregistrée, tandis que le secteur de la construction a connu une hausse de 2,6 %. Après avoir connu une stabilisation au mois précédent, les branches de l'industrie à forte consommation d'énergie ont enregistré des baisses de 0,6 %. En juillet, les entrées de commandes étaient nettement à la baisse (-11,7 %) par rapport au mois précédent, après leur forte hausse en juin (+7,6 %). Cette chute s’explique cependant surtout par des effets spéciaux engendrés par de grands contrats passés au mois précédent. Hors gros contrats, les commandes ont progressé de 0,3 %.
  • Les chiffres d’affaires réels dans le commerce de détail à l’exception des véhicules ont de nouveau légèrement diminué en juillet (-0,8 %). En comparaison trimestrielle moins volatile, une hausse de 1,8 % a toutefois été enregistrée. Les indicateurs provisoires laissent actuellement présager une évolution modérée de la consommation privée au cours des prochains mois.
  • En août, la hausse des prix à la consommation a poursuivi sa tendance à la baisse. Le taux d’inflation s’élevait à 6,1 % (juillet : +6,2 %) et l’inflation sous-jacente est restée à 5,5 %. Les denrées alimentaires ont vu leurs prix de nouveau augmenter de manière disproportionnée par rapport au même mois de l’année précédente (+9,0 %), mais la hausse des prix a tout de même continué de diminuer (juillet : +11,0 %).
  • La phase de faiblesse conjoncturelle est de plus en plus visible sur le marché du travail. En août, le chômage a progressé sensiblement de 18 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. Les indicateurs provisoires de l’Institut de recherche sur l'emploi et les professions (IAB) et ifo continuent de prédire une plus faible dynamique sur le marché du travail en raison de l’évolution modérée en août. Dans l’ensemble, le marché du travail reste cependant globalement stable malgré la situation conjoncturelle fragile.
  • Les indicateurs provisoires actuels, tels que les entrées de commandes et le climat des affaires, mais aussi l’évolution modérée de la conjoncture mondiale, annoncent un troisième trimestre à nouveau faible ; c’est seulement vers la fin de l’année 2023 et le début de l’année 2024 qu’une relance conjoncturelle sensible est attendue.

ÉVOLUTIONS CONTRAIRES ENTRE LES ÉCONOMIES NATIONALE ET EXTÉRIEURE

Après la détérioration de l’évolution économique au semestre hivernal 2022/2023, le produit intérieur brut a stagné en début d’été. Les résultats détaillés publiés par l’Office fédéral de la Statistique présentent actuellement une évolution contrastée. Quelques lueurs d’espoir apparaissent cependant et laissent présager une relance portée par l’économie intérieure. Au deuxième trimestre, les revenus nominaux ont enregistré la plus grande hausse depuis le commencement des séries chronologiques en 2008 suite à l’augmentation du salaire minimum, à des négociations salariales entraînant des augmentations plus élevées ainsi qu’aux primes de compensation de l’inflation non imposables. Par rapport à l’année précédente, les revenus effectifs en données corrigées des prix étaient pour la première fois depuis deux ans de nouveau légèrement positifs. Ce sont surtout les groupes à faible revenu qui en ont profité, ce qui a contribué à stabiliser la consommation privée. Cette tendance devrait se poursuivre également au cours de l’année si la dynamique inflationniste continue de s’estomper et entraîner une relance progressive de la consommation privée. Le fait que les investissements dans les machines, les installations et la construction aient augmenté également au deuxième trimestre et donnent ainsi des impulsions de croissance positives est aussi satisfaisant.

À cette relance de l’économie intérieure s’opposent les perspectives actuellement nettement plus défavorables de l’économie extérieure. L’économie mondiale a perdu dernièrement de son dynamisme, ce qui se reflète au deuxième trimestre par une chute notable des exportations et une contribution négative à la croissance du commerce extérieur. L’affaiblissement économique de la Chine, partenaire commercial important pour le commerce extérieur allemand, a laissé des traces. Les baisses les plus récentes de l’indice des directeurs d’achat, les entrées de commandes plus faibles provenant de l’étranger et les moins bonnes attentes en matière d’exportations ne laissent pas présager de renversement de tendance pour les prochains mois.

Dans l’ensemble, les indicateurs de conjoncture actuels n’indiquent pas encore de relance durable au cours des prochains mois. Au troisième trimestre également, l’évolution conjoncturelle devrait rester très faible et repartir vraisemblablement seulement vers la fin de l’année.

RALENTISSEMENT PERSISTANT DE L'ÉCONOMIE MONDIALE

En juin, la production industrielle mondiale a légèrement augmenté (+0,4 %) par rapport au mois précédent, tandis que le commerce international a enregistré une nouvelle baisse (-0,7 %). Les indicateurs provisoires du commerce international laissent escompter une évolution contrastée au cours des prochains mois.

L’indice RWI/ISL pour la manutention de conteneurs a de nouveau légèrement baissé de 123,3 à 121,9 points en juillet (données corrigées des variations saisonnières), puisque la manutention de conteneurs a connu un ralentissement international. Ce faisant, l’indice Nordrange a enregistré une chute beaucoup plus nette en termes relatifs que la manutention dans les ports chinois. En revanche, les données de positionnement des navires de l'indice commercial de Kiel envoient des signaux légèrement positifs pour le commerce international en août (+0,9 %).

L’indice de sentiment de S&P Global a baissé à 50,6 points en août et se situe à un seuil de « croissance neutre ». Alors que le climat dans les industries manufacturières a de nouveau légèrement augmenté dernièrement à 49,0 pour cent, il a continué de se dégrader du côté des prestataires de services. Les perspectives de l'économie mondiale restent donc faibles.

Selon la moyenne actuelle des prévisions de Consensus Economics, l’activité économique en Chine devrait évoluer plus faiblement cette année (5,3 %) que ce qui avait été anticipé auparavant. Cela est également le cas pour la zone euro dans laquelle une croissance modérée de +0,6 % est attendue. Bien que les prévisions se soient dernièrement quelque peu éclaircies aux États-Unis (2023 : +1,9 %) , la demande internationale reste dans un premier temps modérée. Les prévisions actuelles des instituts de recherche économique allemands le montrent également.

LA FAIBLE DEMANDE EXTÉRIEURE FREINE LE DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS

En juillet, les exportations nominales de marchandises et de services ont baissé de 1,8 % par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières, après avoir augmenté de 1,4 % en juin. Comparées de manière plus représentative sur trois mois, elles ont donc enregistré une baisse de 1,2 %. Les exportations de marchandises vers l’UE (+0,5 % par rapport à juin 2023) et surtout vers la zone euro (+1,7 %) affichaient encore une tendance à la hausse, tandis que les livraisons dans les pays non membres de l’UE ont nettement diminué (-2,5 %). Malgré les perspectives moroses, la demande provenant de Chine était positive (+1,2 %) en juillet et les exportations vers les États-Unis ont également augmenté (+5,2 %).

En juillet, les importations nominales de marchandises et de services ont baissé par rapport au mois précédent en données corrigées des variations saisonnières (juillet : -0,8 %, juin : -1,3 %). Elles déplorent également une baisse notable en comparaison trimestrielle (-1,6 %). Les livraisons provenant de l’UE ont augmenté de 2,9 %. En revanche, les autres pays ont moins importé qu’au mois précédent (-0,2 %), notamment en raison de la nette diminution des importations chinoises (-5,8 %).

Suite à la plus forte chute des exportations par rapport à celle des importations, l’excédent commercial mensuel a diminué de 15,2 milliards d’euros en juin à 13,3 milliards d’euros en juillet.

La baisse des prix énergétiques et des matières premières ainsi que la diminution des problèmes rencontrés au niveau des chaînes d’approvisionnement continuent d’avoir des conséquences positives sur les prix du commerce extérieur. En juillet, les termes de l’échange ne se sont que légèrement améliorés par rapport au mois précédent (+0,1 %), étant donné que les prix des importations n’ont enregistré qu’une baisse légèrement plus forte (-0,5 %) que les prix des exportations (-0,3 %). En termes réels, la baisse des exportations et des importations devrait avoir été plus faible.

Les indicateurs provisoires laissent d'abord envisager une poursuite de la faible évolution des exportations. Depuis juin, les attentes en matière d’exportations de l’institut ifo sont nettement négatives et se sont encore dégradées en août (de -5,9 % à -6,3 %). Suite à des valeurs du climat des affaires légèrement positives aux États-Unis, l’indicateur commercial de Kiel prévoit en revanche une augmentation des exportations allemandes (réelles).

POURSUITE DE LA PHASE DE FAIBLESSE ÉCONOMIQUE À L’AUTOMNE

La production dans le secteur secondaire a de nouveau reculé en juillet par rapport au mois précédent (-0,8 %). Il s'agit du troisième recul consécutif. Dans l'industrie, une baisse de 1,8 % a été enregistrée, tandis que le secteur de la construction a connu une hausse de 2,6 %. Le domaine de l'énergie a également nettement progressé en juillet (+2,2 %) après avoir enregistré de forts reculs partiels depuis le début de l'année.

Dans le secteur important des véhicules et des composants automobiles, la production a nettement baissé de -9,4 %. Le secteur important de la construction mécanique a également enregistré une baisse en juillet (-1,6 %). La production a également reculé concernant les produits pharmaceutiques (-1,1 %) et les appareils de traitement de données, les appareils techniques et les produits optiques (-4,4 %).

Après avoir connu une stabilisation au mois précédent, les branches de l'industrie à forte consommation d'énergie ont enregistré des baisses de 0,6 %. La production de produits chimiques en particulier a reculé (-1,1 %), tandis que le domaine de la métallurgie et du traitement de produits métalliques a enregistré une hausse de 2,0 %.

En juillet, les entrées de commandes dans les industries manufacturières étaient nettement à la baisse (-11,7 %) par rapport au mois précédent, après leur forte hausse en juin (+7,6 %). Les reculs ont concerné les entrées de commandes en provenance du marché intérieur (-9,7 %) mais aussi de l’étranger (-12,9 %). La forte chute en juillet s’explique surtout par des effets spéciaux engendrés par de grands contrats passés au mois précédent. Hors gros contrats, les commandes ont progressé de 0,3 %.

Les commandes étaient particulièrement en baisse dans les secteurs des données et des appareils optiques et électriques (-23,6 %), des équipements électriques (-16,7 %) ainsi que dans le secteur important de la construction mécanique (-8,7 %). En revanche, les secteurs importants des véhicules et des composants de véhicules (+2,7 %) ainsi que de la chimie (+0,5 %) et de la production métallurgique (+1,0 %) ont enregistré de légères hausses de commandes.

Ainsi, au début du troisième trimestre, la production industrielle ne s'est toujours par remise de sa phase de faiblesse. Dans l’ensemble, la demande dans l’industrie a continué de fortement osciller en raison des gros contrats passés. Comparées de manière plus représentative sur deux mois, les commandes dans les industries manufacturières ont évolué positivement en juillet (+4,4 %). Cependant, une reprise durable de la conjoncture industrielle n’est pas encore en vue compte tenu du climat des affaires morose et de la conjoncture mondiale faible. Face à des attentes commerciales et en matière d'exportations plutôt mitigées au sein des entreprises et compte tenu de l'évolution faible des entrées de commandes, une véritable reprise n'est pas encore en vue.

NOUVELLE CHUTE DU CHIFFRE D’AFFAIRES DU COMMERCE DE DÉTAIL, LA PROPENSION À CONSOMMER RESTE FAIBLE

Dans le commerce de détail sans véhicules, les chiffres d'affaires corrigés de l’influence des prix ont baissé de 0,8 % en juillet par rapport au mois précédent, après avoir diminué faiblement de 0,2 % en juin. En comparaison trimestrielle, une hausse de 1,8 % a été enregistrée. Par rapport au même mois de l’année précédente, le commerce de détail a enregistré une chute réelle de son chiffre d’affaires de 2,2 %, ce qui reflète en grande partie les hausses des prix élevées.

En juillet, le commerce des denrées alimentaires a enregistré une augmentation du chiffre d'affaires réelle de 2,0 % par rapport au mois précédent et une baisse de 1,7 % par rapport au mois de l'année précédente. Depuis 25 années consécutives, ce secteur du commerce de détail enregistre des chiffres d’affaires réduits surtout en raison de la forte hausse des prix des denrées alimentaires. Les denrées alimentaires continuent de stimuler fortement les prix à la consommation, bien que la hausse des prix des denrées alimentaires par rapport au même mois de l’année précédente ait dernièrement quelque peu ralenti (août : +9,0 %, juillet : +11,0 %, juin : +13,7 %). En juillet, le chiffre d’affaires dans la vente par correspondance et sur internet a augmenté de 7,1 % (par rapport au même mois de l’année précédente -2,1 %). Les nouvelles immatriculations de voitures par des utilisateurs privés ont progressé de 8,1 % en juillet. Il s’agissait de la troisième augmentation consécutive (juin : +0,7 %, mai : +6,1 %).

Les indicateurs provisoires du climat auprès des consommateurs envoient des signaux de faiblesse. Selon les prévisions de l’étude GfK, le moral des consommateurs privés s’est de nouveau légèrement dégradé en septembre après s’être quelque peu amélioré en août. Il stagne ainsi à un niveau bas avec de légères fluctuations mensuelles, surtout en raison d’une dégradation des perspectives en matière de revenu et de l’attitude réservée des consommateurs. En août, l'indice ifo du climat des affaires pour le commerce de détail s’est détérioré pour la quatrième fois et continue d’être négatif, bien que les attentes commerciales se soient légèrement améliorées en août tout en restant à un niveau bas. Dans l’ensemble, les indicateurs provisoires actuels laissent présager une évolution tout d’abord faible des dépenses de consommation privées.

RECUL CONTINU DE L’INFLATION - NOUVELLE HAUSSE DES PRIX ÉNERGÉTIQUES

En août, le taux d’inflation, c’est-à-dire la hausse du niveau des prix en glissement annuel, s’élevait à 6,1 %. Il a ainsi poursuivi sa tendance à la baisse (juillet : +6,2 %). Le taux d'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires) est resté à 5,5 %. Les denrées alimentaires ont vu leurs prix de nouveau augmenter de manière disproportionnée (+9,0 %), mais la hausse des prix a tout de même continué de diminuer (juillet : +11,0 %). Les prix énergétiques ont de nouveau augmenté plus fortement (+8,3 %) que l’indice global et qu’au cours des trois mois précédents (juillet : +5,7 %). Cela était notamment dû à un effet de base suite à la suppression du prélèvement au titre de la loi pour le développement des énergies renouvelables à compter du 1er juillet 2022.

Dernièrement, la pression exercée par les sources énergétiques sur les prix a de nouveau augmenté. Sur les marchés au comptant, les prix du gaz naturel augmentent de nouveau depuis la mi-juillet. Actuellement, l’indice TTF Base Load s’élève à 35 €/MWh et reste encore 84 % en dessous du niveau de septembre 2022 et 7 % en dessous de celui d’août 2023. Les perspectives de marché laissent cependant présager que les prix du gaz naturel pourraient de nouveau augmenter à environ 50 euros/MWh d’ici la fin de l’année.

Cette évolution en aval signalise un essoufflement de la dynamique des prix. Les prix des producteurs ont nettement baissé de 6,0 % en juillet 2023 par rapport à juillet 2022 (juin : +0,1 %). Par rapport au mois précédent, ils ont diminué de 1,1 %. En juillet, les prix des importations ont fortement chuté de 13,2 % par rapport au même mois de l’année précédente (-0,6 % par rapport au mois précédent). Les prix de vente en gros ont également diminué en juillet, tant par rapport au mois précédent (-0,2 %) que par rapport au même mois de l’année précédente (-2,8 %). Concernant les prix à la production et à l’importation, une baisse a été enregistrée par rapport au même mois de l’année précédente qui n’avait pas été observée depuis longtemps (prix à la production : octobre 2009 ; prix à l’importation : janvier 1987). Pour les mois prochains, on table, compte tenu des prix anticipés par les entreprises, sur une dynamique des prix encore élevée, mais qui s’affaiblit lentement. La pression sur les prix exercée par les dernières hausses des coûts et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement a été largement répercutée. Les prix énergétiques s’élèvent à un niveau modéré. La politique monétaire austère a freiné la demande. Tandis que des effets spéciaux liés au ticket à neuf euros et à la remise à la pompe ne sont plus visibles en septembre, des effets de base entraînant des hausses se font sentir pendant la période d’octobre 2023 à mars 2024 suite à la baisse temporaire du taux de la TVA sur le gaz et le chauffage urbain. Dans ce contexte, les prévisions actuelles des instituts de recherche économique pour le taux d’inflation varient de 6,0 % à 6,1 % pour l’année 2023 et de 2,1 % à 3,0 % pour 2024.

LA FAIBLESSE CONJONCTURELLE SE RÉPERCUTE DE PLUS EN PLUS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

La phase de faiblesse conjoncturelle est de plus en plus visible sur le marché du travail. En août, le nombre de demandeurs d’emploi enregistrés a progressé sensiblement de 18 000 personnes en données corrigées des variations saisonnières. Cette forte hausse s’explique par la fin de la période de formation à l’issue de laquelle les jeunes sortant de l’école et les jeunes diplômés se retrouvent tout d’abord très souvent au chômage et par une période de chômage pour de nombreux réfugiés ayant terminé leur cours d’intégration.

En juillet, l’emploi a augmenté de 15 000 personnes par rapport au mois précédent, après être resté stable en juin. Le nombre d’emplois soumis aux cotisations de sécurité sociale est également resté stable en juin (en données corrigées des variations saisonnières ±0 personnes). Le chômage partiel a certes légèrement progressé en juin mais les déclarations de chômage partiel ont nettement diminué en août. Les indicateurs provisoires de l’Institut de recherche sur l'emploi et les professions (IAB) et de l’institut ifo continuent de prédire une plus faible dynamique sur le marché du travail en raison de l’évolution modérée en août. Tandis que les entreprises prévoient moins de recrutements, le nombre d’emplois vacants a diminué et les composantes de l’emploi du baromètre IAB glissent en dessous de la moyenne de long terme. Dans l’ensemble, le marché du travail reste cependant globalement stable malgré la situation conjoncturelle fragile, étant donné que les entreprises maintiennent leurs effectifs.

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1 Le présent rapport se base sur des données disponibles au 12 septembre 2023. Sauf indications contraires, les chiffres indiqués représentent des taux de variation par rapport à la période précédente et sont établis sur la base de données corrigées de l'influence des prix ainsi que des effets calendaires et des variations saisonnières.